Analyse du texte de Merleau-Ponty
Publié le 04/01/2013
Extrait du document


«
pour soi et est capable de se différencier des autres parce qu’il est esprit qui
pense.
Chez Descartes, la penser est définie par la conscience, ce qui suppose un
rapport de soi avec soi.
Il possède une « liberté acosmique », il ne dépend donc
pas du monde ; c’est un individu absolument libre.
On en déduit que l’homme
possède une conscience, qu’il se construit lui-même et ne subit aucune influence
extérieure.
Ensuite, il résume ces deux thèses en une seule phrase.
« D’un côté » reprend la
première thèse : l’homme fait partie du monde et est considéré comme un
élément de celui-ci.
«de l’autre » marque un changement d’idée qui se réfère à la
seconde thèse.
L’homme existe comme conscience « une conscience
constituante ».
La conscience constitue un monde où les choses prennent un sens
autour duquel les choses s’organisent.
Merleau-Ponty déclare qu’ « aucune de ces deux vues n’est satisfaisante »
dans la mesure où on ne peut dire de l’homme qu’il est soit objet ou soit esprit .
Dans la suite du texte, il nous explique pourquoi.
Il nous définit les limites de
ces deux concepts.
« A la première » reprend la première vue qui consiste à voir l’homme
comme cette « chose entre les choses » ce qui le réduirait à l’état d’objet et il
« ne saurait en connaître aucune ».
C’est-à-dire qu’il ne pourrait se rendre
compte des choses qui sont reliés à lui et ne serait également pas conscient qu’il
existe.
De plus, « il serait, comme cette chaise ou comme cette table, enfermé
dans ses limites », si l’homme était simplement déterminé comme un objet, rien
n’expliquerait qu’il soit conscient d’exister en lui et d’être capable de se
différencier des autres et de l’extérieur de lui-même.
Il domine donc le monde
par son esprit.
A l’exception des objets, l’homme est capable de développer une
théorie.
De plus, il n’est pas définit « en un certain lieu de l’espace » mais dans
le monde.
Il est capable de comprendre le monde et de le représenter donc il ne
peut être « incapable de se les représenter toutes ».
En effet toute conscience
vise un objet, elle est donc consciente de quelque chose « manière d’être ».
L’homme est « un être intentionnel » car il existe une distance irréductible entre
le sujet conscient et l’objet qu’il vise mais ne « demeure en aucune ».
Puis Merleau-Ponty réfute la seconde vue qu’il introduit par le mot « mais », ce
qui marque un lien entre la phrase précédente.
Cela montre un rapport avec le
corps et ce qui nous insère dans le monde.
Si nous admettions que « nous sommes l’esprit absolu » on négligerait « nos.
»
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