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Antoine Van Dyck

Publié le 26/02/2010

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Fils d'un marchand aisé d'Anvers, Van Dyck entra à 10 ans dans l'atelier du peintre flamand Van Balen. Le jeune artiste fut influencé par le travail de Rubens, un maître et un rival respecté à qui il se mesurera tout au long de sa carrière. En 1620, Van Dyck avait d'ailleurs travaillé dans l'atelier de Rubens, sans doute comme assistant et non élève. Lorsqu'il partit pour l'Italie en 1621, cette référence prestigieuse lui valut la protection de plusieurs aristocrates genevois et finança son séjour. Il réalisa pour ces riches familles plusieurs séries de portraits, tout en étudiant les oeuvres de Titien et des grands maîtres italiens. De retour à Anvers en 1627, il recevra des commandes considérables de portraits et de décorations de retables. Cette activité intense était en partie due à l'absence continuelle de Rubens, en mission diplomatique en Europe, et il recruta des assistants dans son atelier. Durant cette période, il réalisa en mémoire de son père l'une de ses plus belles peintures religieuses, le Christ sur la croix. En 1632, Van Dyck arriva en Angleterre où sa réputation l'avait précédé. Le roi Charles Ier l'engagea comme portraitiste et l'adouba chevalier. Il finira par se marier et s'installer à Londres, une ville où sa pension royale et ses séances de poses privées lui assureront une aisance financière digne d'un aristocrate, ses sujets et clients. Il retourna à Anvers en 1634 pour recevoir le titre honorifique de doyen de la guilde des artistes, puis en 1640 à la mort de Rubens, avec l'espoir d'assumer à son tour le rôle du grand maître. En cette dernière mission il échoua et retourna en Angleterre épuisé et malade, pour y mourir quelques semaines plus tard.

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