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Antoine Watteau

Publié le 26/02/2010

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Enfant d'une grande sensibilité, Antoine Watteau se passionna dès son plus jeune âge pour le dessin et la musique, avant d'être placé par son père, couvreur à Valenciennes, dans l'atelier d'un peintre local. A 18 ans, il débarqua à Paris sans un sou et proposa ses talents au vieux peintre Métayer. Il fréquenta ensuite la maison des marchands d'estampes et collectionneurs d'art Jean et Pierre-Jean Mariette, où il découvrit des tableaux de grands maîtres. En 1702, il entra dans l'atelier de Claude Gillot, un peintre de décors de scènes issu de l'École de Fontainebleau. Son style gracieux influencera le jeune Watteau, tout comme la fréquentation des théâtres forgera son amour du spectacle. En 1708, Watteau travailla avec Claude Audran, le conservateur de la galerie Médicis au palais du Luxembourg, qui lui révélera la splendeur des Rubens. Agréé à l'Académie Royale, il échoua par deux fois dans sa tentative d'obtenir le prix de Rome mais reçut en 1712 le titre de "Peintre des fêtes galantes" et débuta sa première version de L'Embarquement pour l'île de Cythère. Malgré le succès grandissant, Watteau menait l'existence solitaire et recluse de l'éternel insatisfait qu'il avait été depuis l'enfance. Dans l'isolement de sa misanthropie il réalisa ses plus grands chefs-d'oeuvre, les Conversations, les Divertissements Champêtres et les Fêtes Galantes, malgré une santé défaillante qui l'affaiblissait chaque jour un peu plus. Le portrait d'un clown, connu sous le titre de Gilles, qu'il peignit pour l'enseigne du Théâtre de la Folie, figure au nombre de ses dernières grandes oeuvres. Il fut emporté par la tuberculose à l'âge de 37 ans. Au Siècle des Lumières, l'oeuvre de Watteau perdit la faveur du public et il fallut attendre le XIXe siècle pour qu'elle retrouve son aura et inspire à nouveau les peintres. Baudelaire le citera dans Les Fleurs du Mal au nombre des " phares " de l'humanité.

« BOURBONS 1717 Louis XV LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Watteau et les « fêtes galantes » Contemporain de la fin du règne de Louis XIV, Antoine Watteau reste dans les mémoires comme le peintre majeur de cette ère de bouleversements qu'a été la Régence.

A travers une peinture claire et lumineuse, et des sujets fort osés pour l'époque, il a été le témoin de l'éveil du XVIIIe siècle aux plaisirs de la vie.

«L'embarquement pour l'île de Cythère», son morceau de réception à l'Académie présenté en 1 71 7, en est la parfaite illustration.

E n 1712 , l' Académie royale de peinture et de sculpture agrée Antoine Watteau .

Agé de vingt-huit ans, celui-ci a expo­ sé deux tableaux militaires fort remarqués par les acadé­ miciens .

Mais , pour être dé­ finitivement reçu, il lui faut réaliser son « morceau de ré­ ception », c'est-à-dire une œuvre dont le sujet est excep ­ tionnellement laissé à son choix .

Pourtant, l'artiste ne sem­ ble pas pressé de s'exécuter .

Il entend plutôt profiter du succès qui se fait enfin jour après tant d'années difficiles .

Fils d'un maître couvreur, Wat­ teau est né à Valenciennes en 1684 et a fait son apprentissage chez un peintre local.

A son arrivée à Paris, en 1702, il a commencé par travailler pour un marchand d'images pieu­ ses, dont , pour un salaire de misère, il est devenu le princi­ pal collaborateur .

Tout en co­ piant des tableaux hollandais, il s'est affirmé comme un « spé­ cialiste » de la représentation de saint Nicolas, figure très de­ mandée par le public.

Fasciné par Rubens Vers 1704, Watteau a fait la ren­ contre, décisive pour sa car­ rière, de Claude Gillot .

Celui-ci l'a initié aux sujets issus de la comédie italienne, lui a donné. »

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