ARISTOTE: L'invention de la monnaie pour les besoins du commerce a donné naissance à une nouvelle manière de commercer et d'acquérir où ce qui est recherché est le seul profit pècuniaire.
Publié le 11/10/2011
Extrait du document
REMARQUES D'ENSEMBLE SUR LE TEXTE.
• Voici un texte tout à fait central dans la pensée économique et politique d'Aristote. Que les questions économiques puissent relever d'un livre intitulé La Politique, ce n'est guère surprenant chez un auteur pour qui la « cité « est « par nature antérieure à l'individu « «comme le tout est antérieur à la partie « (Politique, livre 1).
«
CORRIGt
REMARQUES D'ENSEMBLE SUR LE TEXTE .
• Voici un texte tout à fait central dans la pensée économique et politique d'Ar istote.
Que les questions économiques puissent
relever d'un livre intitulé La Politique, ce n'est guère surprenant
chez un auteur pour qui la « cité » est « par nature antérieure à l'individu » «comme le tout est antérieur à la partie » (Politique, livre 1).
La création des richesses et l'échange des marchandises
font partie de la vie sociale.
Mais de ces deux formes« d'acquisi
t ion des richesses», il en est une qu'Aristote étudie plus particu
lièrement dans ses implications : la forme mercantile, qu'il tend à
caractériser de façon négative dans la mesure où elle n'a pas
selon lui une fonction productive (cf.
Politique, 1, chapitre 1 0) .
• Le texte proposé présente un intérêt certain au niveau des
principaux thèmes de la vie économique : monnaie, richesse,
valeur d'usage, échanges, etc.
On s'attachera à ressaisir la repré
sentation qu'Aristote donne de la vie sociale et des échanges à
travers la mise en place de ce qu' on peut bien appeler une cri
tique du négoce .
EXPLICITATION DE LA PROBLÉMATIQUE DU TEXTE .
• Recensement des principaux thèmes.
-Caractère conventionnel et pragmatique de la monnaie
(arrière-plan : critique des théories
« naturalistes » de la mon naie);
-genèse, à partir de cette pure convention sociale, d'une
nouvelle manière d'acquérir la richesse (ce qui suppose une
« première manière» : la production proprement dite) ;
- caractérisation de la finalité
de cette nouvelle (( recher
che» : l'argent n'est pas richesse réelle , mais signe de richesse;
- explicitation du point précédent : la détermination de la
valeur de l'argent lui est extrinsèque (puisqu'elle découle de la seule convention) ;
- thématisation de l'opposition entre
utilité réelle des
richesses et utilité fictive de l' argent comme signe conventionnel
de richesse ;
- illustration
par la référence à la légende de Midas ;
- définition finale de la véritable richesse, et, partant, exclu-
sion du commerce du domaine de la science économique..
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