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Associationnisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 12/02/2016

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L'associationnisme est la doctrine des philosophes empi-ristes anglais selon laquelle les opérations fondamentales de l'esprit découlent d'associations fréquemment répétées au cours de l'expérience.

 

Mais lassociationnisme, c'est aussi, pour David Hume (comme pour son prédécesseur John Locke et pour son successeur John Stuart Mill), la certitude qu'il existe des lois d'attraction entre les idées, comme il en existe, en physique, pour les phénomènes naturels. Ainsi, Hume

se voulait-il le Newton du monde mental: «Il y a là une espèce d’attraction qui, trouvera-t-on, a dans le monde de l'esprit d'aussi extraordinaires effets que dans le monde de la nature», écrit-il dans le Traité de la nature humaine. L'association selon les trois formes traditionnelles -

 

_ ressemblance, contraste

 

et contiguïté -, déjà découvertes par Aristote, se ferait automatiquement entre les éléments simples dont se composerait l'esprit.

« Le m éc ani sm e de l'a ssoc iatio n n 'es t pa s tou te la pen sée •:[·]~1 La seule association d'idées n'est pas suffisante pour expliquer toutes les formes de la pensée logique et rationnelle.

Un simple mécanisme ne peut pas rendre compte de la capacité d'adaptation et d'invention de la pensée humaine.

La logique n'est le mécanisme pur , régi elles semblent encore pas qu'une asso - par les lois de l'associa - moins qua lifiées pour dation d'idées tion , il n'y a pas à pro - faire comprendre les D ès ses origines , on prement parler de pen -adaptations supérieures sée véritable , mais une de la conduite et la pen- a reproché à la doc - sorte de fuite des idées sée rationnelle.

trine associationniste de comme dans la rêverie.

ne connaître que des liai- L'association sons extrinsèqu es e ntr e La pensée ration - d'idées n'est pas les éléments et de ne ne Ile n'est pas première •La doçtr ine assoc iation - mécanique L es associations qui niste ( ...

) ne permet pas de comprendre l' organ isation p enser, c' est subor- devraient commen- et la finalité , qui sont des donner des moyens cer et terminer toute la caractères si remarquables à des fins, adapter har-pensée sont déterminées de la pensée .• monieusement des actes par un sens préalable et Paul Guillaume , La Psy chologie à des situations nou- «la signification du perçu, dela fonne velles, et un mécanisme loin de résulter d'une comme celui de l'asso- association , est au con- pouvoir rendre compte ciation est incapable de traire présupposée dans de la pensée logique , faire cela.

Si des expli- toutes les associations.» dont les moments s' en - cations mécanistes ren- (Maurice Merleau-Ponty , chaînent en vertu d'une dent mal compte de l'or - Phénoménologie de laper- nécessité interne.

Dan s ganisation physiologique , ception) Il y a des associations d'idées dans notre pensée, mais celle-ci n'est pas faite que de cela.

A un niveau su périeur, la pe nsée est produc tive et in tellige nte et pas seulement re product rice.. »

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