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Autrui : FAMILIARITÉ ET ÉTRANGETÉ

Publié le 04/01/2020

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exemple, son visage trahir ses pensées ? Nous ne saisissons en fait qu’un comporte ment et des signes. Nous n’entrons pas dans sa conscience (fi. fiche 4). Il peut nous offrir sa parole ou ses gestes pour signifier sa pensée. Mais il y a encore une distance infranchissable entre ceux-ci et la manière dont il vit sa propre pensée. H est donc comme une surface et une profondeur énigmatique, que nous ne pouvons jamais entièrement pénétrer parce que nous ne pouvons nous mettre à sa place. La projection imaginaire de nos pensées dans sa vie n’est encore qu’une possibilité imparfaite : nous ne faisons que nous projeter en lui, mais lui nous reste inaccessible. Faut-il conclure à la nécessaire incomplétude des rapports avec autrui ?

La difficile compréhension d’autrui

Un « rapport » signifie bien que les éléments sont séparés. Le rapport à autrui n’est pas concevable comme le rapport à soi-même, ce qui ne signifie pas qu’il y soit totalement étranger. Autrui a une existence en moi tout aussi réelle que son existence pour lui. L’accès à sa

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