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Autrui: moyen ou un obstacle ?

Publié le 22/02/2012

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Dans mes relations avec les autres, il est certain qu'ils sont comme un obstacle à mes désirs et mes volontés. Mais, les autres peuvent aussi nous être d'un grand recours dans notre épanouissement. Autrui se dresse, toujours déjà là, obstacle indépassable à notre impuissance Mais peut-on en rester à cette simple constatation ? Bien loin d'être un simple obstacle, autrui n'existe-t-il pas, comme moi, et n'est-il pas la preuve tangible de mon existence (Merleau-Ponty) ?

« philosophie. Selon une conception purement universaliste de l'existant humain, autrui n'est pas une chose, ni un objet, autrui esttout comme moi une personne, un sujet pensant, moi, mon prochain, mon frère et que je me dois d'aimer.En dépassant le masque derrière lequel se cache personne, en tentant de voir chacun d'entre nous comme leconseillait Saint-Expupéry au Petit Prince, pas avec les yeux, mais avec le coeur, et ainsi en discernant l'essentielde la banalité, il y a possibilité d'arracher notre regard au prisme déformant de nos intérêts.

Autrui, autant que moi,à droit à l'intérêt de que porte, dans mon égoïsme.

Autant que les autres me regardent, je dois les observer, lesjuger, mais ce, toujours avec impartialité avec la dignité d'un homme.Chacun est digne et doit s'accomplir dans la dignité de l'homme.A loi morale est en nous, en chaque autre que moi.

Autrui n'est pas un simple morceau de viande, un simple corpsmatériels qui se soumet ou non à mes désirs.

Non, autrui et une chair comme moi pétrie d'esprit.

Un être avec sonpassé, son avenir et son présent en devenir.Autrui est au centre de la morale kantienne, qui possède pour règle principale l'accomplissement de chaque actionconformément au point de vue universel, c'est-à-dire de la sagesse et du savoir en considérant l'action non pascomme un moyen mais comme une fin en soie.

Et c'est de même qu'il faut considérer autrui.L'intersubjectivité est le moteur de cette considération; Autrui est une part de moi-même, le même dans sacondition d'existant, et avant tout, c'et un devoir pour moi de le considérer comme tel et de l'aimer.

Autrui à lapossibilité d'incarner l'amour, le véritable amour touchant presque au divin.

Autrui peut engendrer la solidarité aussi,l'amitié, l'apaisement, le bonheur pur. Ainsi on s'aperçoit que selon sa position d'être indifférent, d'être à l'écoute ou d'être universel, autrui peut tour àtour prendre différent visages.

Si notre condition première d'être humain, à moins de toucher à la sainteté ou à lasagesse, ne nous permet pas de le considérer autrement que comme moyen ou obstacle, il n'en demeure pas moinsque ce ne sont pas là des valeurs essentielles.

Autrui est ce par quoi j'existe, celui qui me permet de m'accomplir,mon double, moi-même, l'amour,....Autrui n'est-il pas dans son essence, la plus belle allégorie de la vie dans toute sa splendeur et qui m'apparaitchaque fois plus brillante. Sujet désiré en échange : Peut-on convaincre autrui de la beauté d'une oeuvre d'art ?. »

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