Benoît Fourneyron
Publié le 22/02/2012
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C'est à la turbine hydraulique qu'est indissolublement lié le nom de l'ingénieur français Benoît Fourneyron. Non pas que sa science et son activité ne se soient étendues à bien d'autres branches de la technique. Mais, précisément, parce que, capable d'embrasser tant les possibilités que les besoins de la mécanique de son temps, il put concevoir et sut réaliser l'appareil capable de mettre à sa disposition d'immenses sources d'énergie.
Antique énergie, à coup sûr, que l'énergie hydraulique. Au moment où, en 1817, Benoît Fourneyron entrait à quinze ans à "l'École des Mineurs", de Saint-Étienne, son maître Burdin était certainement capable de lui décrire quelques dizaines de moteurs hydrauliques ayant vu le jour depuis quelque deux mille ans et sous toutes les latitudes.
A l'inverse de la vapeur, l'hydraulique n'avait pas besoin d'un Denis Papin. Son Watt ne devait pas travailler avec des machines entièrement nouvelles sur un fluide encore presque inconnu. Burdin et Fourneyron, le maître et l'élève devenu plus grand que le maître rêvaient ensemble, aidés d'anciennes archives, de s'associer l'eau, cette vieille compagne de l'humanité.
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