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Comment être Heureux 1) Prendre

Publié le 01/05/2016

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Comment être Heureux 1) Prendre la décision d’aller bien 2) Ne pas laisser trop d’espace au sentiment de malheur 3) Prendre soin de soi, surtout quand on ne va pas bien 4) Pas de perfectionnisme ni d’obsession du bien-être 5) Face aux soucis quotidiens, réfléchir, ne pas ruminer 6) Ne pas nourrir d’émotions hostiles 7) Savourer les moments de bien-être Réussir sa vie, c’est construire un édifice en trois dimensions : matériel, relationnelle et émotionnelle. Autrement dit : atteindre ses objectifs, tout en préservant de bonnes relations et une bonne image, sans pour autant sacrifier son bien-être. Une réussite sociale qui nous laisserait malheureux n’est plus considérée par nos contemporains comme un idéal de vie réussie. Mais autant les dimensions matérielles et relationnelles obéissent à une certaine logique, autant la dimension émotionnelle d’une vie réussie, avec ses aspects inconscients (nos névroses) et biologiques (notre tempérament) s’avère plus difficile à contrôler. Les êtres humains savent depuis toujours la difficulté immense à atteindre le bonheur. Aristote enseignait ainsi que « le sage n’aspire pas au plaisir, mais à l’absence de souffrance ». Plus près de nous, Jules Renard écrivait dans son “Journal” (Gallimard, 2001) : « Le bonheur, c’est le silence du malheur. » Comment, alors, ne pas se rendre malheureux ? Voici sept conseils, sept directions plutôt, qui représentent déjà tout un programme… 1) Prendre la décision d’aller bien Lapalissade ? Pas si évident....

« 1) Prendre la décision d’aller bien Lapalissade ? Pas si évident.

Le philosophe Alain avait coutume de dire : « Il faut vouloir être heureux et y mettre du sien.

Si l’on reste dans la position du spectateur impartial, laissant seulement entrée au bonheur et portes ouvertes, c’est la tristesse qui entrera.

» Il est toujours plus facile, moins coûteux en énergie psychologique, de se laisser aller au malheur.

A l’inverse, faire durer le bien-être nécessite des efforts.

Pour expliquer cela, il y a d’abord des raisons personnelles : il existe des différences nettes entre les individus quant à leurs capacités à se sentir bien.

Et des facteurs propres au genre humain : l’évolution semble avoir favorisé chez nous l’existence d’émotions négatives, dont la fonction est d’augmenter les chances de survie de l’espèce.

La peur favorise la fuite ou le combat, la colère intimide les adversaires ou les rivaux, la tristesse attire la compassion, etc.

Mais la nature, si elle a eu le souci de notre survie, n’a guère eu celui de notre qualité de vie.

Le spectre des émotions et humeurs positives est beaucoup plus restreint, plus labile, et d’accès plus coûteux en termes d’énergie psychologique.

2) Ne pas laisser trop d’espace au sentiment de malheur Si les émotions négatives sont occasionnelles, peu durables et perturbent moyennement notre quotidien, on peut attendre qu’elles disparaissent d’elles-mêmes.

Mais flirter avec le malheur, valorisé notamment par le romantisme au XIXe siècle, comporte certains dangers que la psychologie commence à mieux étudier.

Laisser libre cours à une émotion négative risque d’en prolonger la durée.

On croyait auparavant à un certain effet cathartique : se plaindre permettait d’alléger sa souffrance, par exemple.

Il semble que cela soit souvent l’inverse : la plainte répétée et sans réponse peut transformer en victime de la vie.

Et le malheur se nourrit de lui-même : plus on s’y laisse aller, plus on en prolonge la durée.

De plus, s’abandonner au sentiment de malheur va faire passer peu à peu d’une émotion négative ponctuelle – on se sent malheureux – à une vision négative durable – on a une vie malheureuse.

Enfin, cela prépare le retour des émotions négatives ultérieures : le phénomène est bien connu dans la dépression, qui a une très forte tendance à la récidive, et il a été démontré en ce qui concerne l’humeur triste quotidienne.. »

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