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ERNOULT Arthur T ES 5

Publié le 05/05/2018

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ERNOULT Arthur T ES 5 Partir à la recherche de soi-même semble être l’acte le plus fondamental et essentiel puisque rien ne semble plus proche de nous que nous-même. C’est un but que devrait avoir chaque être humain au cours de son existence, un état conscient qui devrait être le plus réaliste possible. Se connaître soi-même oppose Soi à autrui amenant l’être humain à se comparer, à s’auto-évaluer. Cette quête n’a donc de sens que si elle est parfaitement objective. Il s’agit ainsi de savoir si la connaissance de soi-même est une intention honorable et si elle nous enferme dans des travers narcissiques. Nous répondrons alors à la problématique suivante : Quels intérêts y’a-t-il à chercher à se connaître soi-même et quelles peuvent en être les répercussions ? Tout d’abord pour rendre possible la connaissance de soi il faut avoir conscience de ce que nous sommes. Chaque Homme cherche à savoir qui il est. C’est ce qui paraît être la condition fondamentale pour avoir une vie harmoni...

« tenir ses engagements.

Cependant, savoir accepter ce que l’on est vraiment est le principe même du pragmatisme et se faire des illusions sur soi conduit irrémédiablement à l’échec. Or la conscience ne favorise pas forcément une connaissance de soi objective et l’introspection, c’est-à-dire le fait d’entrer profondément en soi, n’est pas un instrument de connaissance de soi des plus satisfaisant. En effet, il est possible que lorsque nous interprétons nos actes ou nos sentiments nous puissions nous tromper.

Nous pouvons ainsi voir du courage là où il n’y a que vanité ou de la générosité là ou ne réside que le sentiment de reconnaissance.

Cette absence d’objectivité peut s’expliquer en parti par le fait que nous soyons juge et parti.

Comment dans ces conditions acquérir suffisamment de distance pour nous considérer comme nous sommes vraiment et non comme nous souhaiterions être.

Il est donc évident qu’en cherchant à se connaître, l’être humain peut prendre le risque de tomber dans une certaine forme de narcissisme.

Ainsi, ce que dit Freud à propos du ‘’transfère’’ dans la pratique psychanalytique montre que lorsqu’un patient se raconte afin de mettre à jour ses déterminations inconscientes qui lui viennent la plupart du temps de son enfance et de son éducation, il s’adresse à un médecin plutôt bienveillant. Il transfère ainsi sa libido sur le psychanalyste s’agissant le plus souvent d’un amour indirect que le patient éprouve vis-à-vis de lui-même.

Or cet état de fait n’est pas nécessairement un gage de bonheur.

Selon Montaigne, le travail d’introspection risque bien d’être sans fin, c’est pourquoi celui-ci propose : « s’observer soi-même peut être fort plaisant dès lors qu’on ne cherche pas à se masquer ses propres faiblesses.

» Ainsi, se prendre soi-même comme objet d’étude revient non pas à s’aliéner mais au contraire, à prendre suffisamment de recul pour en rire. Cependant, pour Pascal ou Malebranche l’autodérision ne protège pas de l’orgueil. Ainsi, la quête de soi-même prend tout son sens lorsque sa finalité nous amène à nous connaître suffisamment pour s’accepter tel que l’on est et vivre sa vie plutôt que de ne la subir.. »

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