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Ne désire-t-on que ce qui a de la valeur pour autrui ?

Publié le 05/01/2016

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Ne désire-t-on que ce qui a de la valeur pour autrui ? Le désir est « l’essence de l’homme » comme le dit Spinoza. Comme être social, mon désir est forcément conditionné par celui d'autrui, dès l’enfance le désir est influencé par les possessions des autres, ou la mode. Cependant, il serait impossible que cela explique l'évolution des sociétés, la création de nouvelles valeurs, l’accomplissement personnel, si les hommes se contentaient de désirer qui a du prix pour autrui. Le désir a une existence singulière. Nous nous demanderons donc Il est difficile de jeter un voile de doute sur quelque chose qui nous est autant intrinsèque. En effet le désir est le propre de l'homme. Comme le dit Rousseau « c’est parce que l’homme désire qu’il. Si l’être humain ne désirait pas il ne progresserait pas car tout grand progrès techniques ou civilisationnelle nait d’un désir. C’est parce que les égyptiens voulait des cultures plus viables qu’ils ont aménagés le lit du Nil lors de sa décrue. L’homme est donc indissociable du désir et il est également indissociable du regard des autres car c’est un être social. Cet aspect du désir que l’homme éprouve uniquement pour montrer aux autres qu’il le possède est notamment la consommation ostentatoire. En effet l’argent et les désirs sont des marqueurs sociaux importants, par cupidité ou car il a besoin d’estime, certaines personnes ne consomment et n’achète que pour montrer une certaine « supériorité » aux autres. Ce phénomène est très ancien puisqu’l existait avec les potl...

« Platon dans le Banquet, se sert d’un mythe pour expliquer l’origine du désir.

En effet pour lui, l’Humanité a son commencement, ne distinguait pas les hommes et les femmes mais il n’existait qu’un seul être primitif qi avait « « deux visages sur un corps rond (…) chacun avait deux sexes.

» Mais cet être été orgueilleux et s’en prenait au Dieu dont Zeus qui les coupa en deux pour les punir.

C’est donc depuis ce temps que chaque être humain est à la recherche de son autre moitié qui lui est complémentaire et complétement compatible car intrinsèque.

C’est à travers ce mythe que nous pouvons penser que Platon explique que l’on désire la même chose qu’autrui.

Autre est un être semblable car nous ne faisions qu’un et il est normal que je désire les mêmes choses que lui. Même quand nous croyons désirer indépendamment des autres nous somme en réaction par rapport au désir d’autrui donc influencer.

Si nous désirons quelque chose pour nous démarquer des autres c’est qu’ils ont bien une influence sur nous.

Comme l’explique Sartre, nous ne pouvons pas nous soustraire au regard des autres et donc à leur jugement.

Les canon de beauté comme notre gout ont éduqués et répondent à des normes, qui naissent de l’influence sociale.

L’influence sociale est l'influence exercée par un individu ou un groupe sur chacun de ses membres dont le résultat est d'imposer des normes dominantes en matière d'attitude et de comportement.

Cette influence entraîne la modification des comportements, attitudes, croyances, opinions ou sentiments d'un individu ou d'un groupe suite au contact avec un autre individu ou groupe.

Pour noter un tel effet d’influence, une quelconque relation doit exister entre ces entités1.

On distingue plusieurs types d’influences sociales, dites typologies d'influence, telles que le conformisme, l'innovation et la soumission à l'autorité.

Il existe également d’autres phénomènes qui peuvent s’expliquer en termes d’influence sociale comme la résistance qui s'oppose aux phénomènes précédents.

Une norme sociale est définie comme étant une règle implicite ou explicite qui prescrit le comportement adéquat à adopter en société dans des situations bien déterminées.

Ces normes sont donc une source d'influence importante de par le fait qu'elles prescrivent aux gens la façon dont ils devraient se comporter afin de ne pas être catégorisés comme « hors norme ».

La crainte d'être catégorisé comme tel engendre une forme d'influence puissante que l'on retrouve par exemple dans le conformisme. Les normes sociales sont influencées par la culture et peuvent donc varier drastiquement d’un pays à l’autre ainsi que toucher des sujets très divers comme la nudité ou la manière de se saluer.

Par exemple en Europe la nudité est fortement associée à la notion de pudeur, par contre, être dénudé est tout à fait normal pour un membre d'une tribu de Papouasie, qui lui, risquerait d’être mal vu s’il venait à porter des vêtements. A l’origine de tous nos conflits, de toutes nos crises, explique René Girard, il y a le « désir triangulaire ».

Ce désir (appelé aussi « désir métaphysique ») est désir « selon l’autre », c'est-à-dire désir d’être l’autre en possédant ce qu’il possède.

Non que cet objet qu’il possède soit précieux en soi, ou particulièrement intéressant ; mais le fait même qu’il soit possédé (ou qu’il puisse l’être) par l’autre auquel je cherche à m’identifier le rend désirable, irrésistible.

Dans tout désir, il y a donc un sujet, un objet et un médiateur (celui qui indique au sujet ce qu’il doit désirer), il est donc triangulaire.

Le sujet entretient en effet l’illusion que son « propre » désir est suscité par l’objet du désir mais en réalité son désir est suscité par un modèle que le sujet admire et finit par jalouser.

Mais dès l’instant qu’un autre a fixé son attention sur un objet, alors cet objet devient un objet de convoitise susceptible d’effacer tous les autres.

La mode et la publicité. »

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