Candide
Publié le 15/04/2015
Extrait du document
«
L’évolution du rapport aux puissants :
Au chapitre I, les gens du château dépendent des puissants.
Ce monde est féodal
et bâti sur des a priori.
Des chapitres II à XXIX, Candide passe de la soumission
admirative à la découverte des excès des puissants.
Il est en proie à des doutes et
également conduit plusieurs fois à l’assassinat.
Au chapitre XXX, la métairie est
un petit monde bourgeois, fait d’altruisme et de vie en société.
Sur la fameuse leçon morale de Candide de Voltaire
"Il faut cultiver notre jardin"
"Il faut cultiver notre jardin" est tout d’abord une phrase de conclusion du
chapitre XXX, mais aussi une conclusion de l’œuvre.
Mais que veut dire
Voltaire par cette courte phrase ? Vers la fin du conte, à Constantinople (où
Candide rencontre le vieillard turc), Candide et ses amis cherchent une réponse à
leurs questions, une philosophie de vie qu’ils pourraient suivre à long terme.
A
cet égard, la première personne qu’ils rencontrent, le derviche, leur dit ce qu’il
ne faut pas faire, c’est-à-dire il ne faut pas trop parler ni avoir des idées
prédéterminées, mais s’efforcer de garder un esprit vierge.
La rencontre avec le
vieil homme qui tient un jardin et qui, avec sa famille, s’occupe de faire des
confitures, leur dit ce qu’il faut faire.
La vie de ce vieillard nous montre la
valeur des joies simples, de la coopération familiale, et surtout de l’utilité et de
l’encouragement des talents humains.
Inspirés de ce modèle, Candide et les
autres arrivent à cette conclusion : "Il faut cultiver notre jardin", c’est-à-dire
qu’il faut travailler si on veut être heureux, il faut entretenir son bonheur.
C’est
une sorte de balance entre la philosophie de Pangloss (le maître de Candide) et
celle de Martin (le compagnon de route de Candide), toutes les deux poussées à
l’extrême.
Considéré comme le porte-parole de Voltaire, Martin est un
manichéen qui croit à une prédominance du Mal sur le Bien, tandis que Pangloss
est le représentant de la philosophie optimiste de Leibniz dont "la métaphysique
rend raison de toutes choses avec un optimisme raisonné ."
En acceptant que notre monde n’est certainement pas "le meilleur des mondes
possible", Voltaire suggère que l’humanité devrait s’occuper des activités
quotidiennes plutôt que de ruminer sur des sujets incompréhensibles.
Face à un
tel monde, qui est très loin d’une utopie, l’homme doit limiter ses désirs à un
bonheur relatif qui se trouve dans un travail satisfait : "Travaillons sans.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Amour dans Candide de Voltaire
- Nègre de Surinam - de Candide ou l’optimiste, un conte philosophique écrit par Voltaire en 1759
- Chapitre 19 de Candide de Voltaire : De quel manière Voltaire dénonce-t-il l’esclavage ?
- Candide – CHAPITRE DIX-NEUF (commentaire gratuit)
- Résumé Candide de Voltaire