ce que j'appelle moi" est il autre chose qu'un personnage ?"
Publié le 26/02/2005
Extrait du document
1)
Le moi est la réalité du sujet. La
distinction du moi et du sujet est abstraite, plongé dans l'existence, le sujet
est toujours un moi. En réalité, le moi n'est pas seulement une représentation,
il est d'abord un sujet existant, dans l'espace et le temps, acquérant une
histoire. L'existence, c'est ce qui manque au personnage et c'est ce qui pèse au
moi.
2)
Le moi est « la vérité dans une âme
et dans un corps » pour détourner la phrase de Rimbaud. Le moi est le centre de
la réalité d'une vie humaine, il est une représentation dans la pensée, mais il
est aussi un corps, il est la synthèse du sujet et du monde. Dans ce sens, on
peut dire avec Kierkegaard que « la subjectivité est la vérité », et le moi est
au plus loin du personnage de fiction.
3)
« Le moi est un rapport qui se
rapporte à lui même » dit Kierkegaard, le fait de se rapporter à soi même est ce
que les philosophes appellent l' « ipséité ». Le moi est une boucle de soi à
soi, c'est cette ipséité qui, avec l'existence, distingue le moi du personnage :
le personnage est une image à laquelle un auteur, un lecteur, un acteur se
rapportent de l'extérieur, le personnage n'a pas de rapport à lui même.
III : Le
moi existant.
Liens utiles
- Le personnage de PETIT CHOSE (Daniel Eyssette, surnommé le).
- Lettre à Schuller (extrait) Baruch de Spinoza Définition du conatus J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée.
- leur suzerain, comme Ferrand comte de Flandre, ou Renaud comte de Boulogne, et surtout un personnage autrement important : Otton de Brunswick, Otton IV, empereur du Saint Empire, c'est-à-dire celui qu'on appelle, dans les manuels dont on parle, « l'empereur d'Allemagne ».
- Le tiers monde, "c'est l'ensemble de ceux que l'on appelle les pays sous-développés. Ce tiers monde, ignoré, exploité, ignoré, méprisé comme le Tiers Etat, veut lui aussi être quelque chose" Alfred SAUVY.
- En recherchant dans le Père Goriot les traits communs aux trois ou quatre protagonistes, vous définirez ce qu'on appelle un personnage balzacien.