Devoir de Philosophie

« c'est dans son incertitude même que réside largement la valeur de la philosophie... » (Russell). Qu'en pensez-vous ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

philosophie
Le sens est la manière de penser : on dit de quelqu'un qu'il a du bon sens lorsqu'il a la faculté de mener une réflexion. « Commun » est relatif au plus grand nombre. Les « préjugés de sens commun » évoquent donc une opinion non fondée un jugement qui s'orinte dans la direction où va le plus grand nombre, il n'y a alors aucune recherche personnelle. La philosophie marque donc une rupture avec la manière de penser : il ne s'agit plus d'adhérer à une opinion sans réflexion. Une rupture entre philosophe et non-philosophe se distingue alors. Le non-philosophe considère que l'évidence est un critère de vérité : il donne au monde une conception définitive sans voir u'il est prisonnier de ses convictions. Alors que le philosophe développe la capacité de s'interroger sur les choses les plus ordinaires. Il apporte à sa réflexion des solutions non-définitives qu'il peut à tout moment enrichir. Le non-philosophe croit savoir alors que le philosophe sait qu'il ne peut prétendre à posséder la totalité du savoir, comme l'affirme SOCRATE : « Je ne sais qu'une seule chose : c'est que je ne sais rien ». Le philosophe est celui qui désire savoir, c'est un intermédiaire entre le savant et l'ignorant.
philosophie

« Autant de questions auxquelles Russel tente d'apporter des éléments de réponse, car ici c'est une réflexion sur la véritable valeur de la philosophie que l'auteur nous propose de partager. Pour Russel, il ne s'agit pas de croire en rien et d'éviter tout jugement mais de dénoncer les croyances fondées sur le sens commun.

( « prisonnier des préjugés du sens commun » ) On entend par préjugé une opinion qui s'impose sans véritable réflexion, une opinion irréfléchie mais considérée comme vraie.

Ici, les préjugés prennent leur source dans le « sens commun ».

Le sens est la manière de penser : on dit de quelqu'un qu'il a du bon sens lorsqu'il a la faculté de mener une réflexion.

« Commun » est relatif au plus grand nombre.

Les « préjugés de sens commun » évoquent donc une opinion non fondée un jugement qui s'orinte dans la direction où va le plus grand nombre, il n'y a alors aucune recherche personnelle. La philosophie marque donc une rupture avec la manière de penser : il ne s'agit plus d'adhérer à une opinion sans réflexion.

Une rupture entre philosophe et non-philosophe se distingue alors.

Le non-philosophe considère que l'évidence est un critère de vérité : il donne au monde une conception définitive sans voir u'il est prisonnier de ses convictions.

Alors que le philosophe développe la capacité de s'interroger sur les choses les plus ordinaires.

Il apporte à sa réflexion des solutions non-définitives qu'il peut à tout moment enrichir.

Le non- philosophe croit savoir alors que le philosophe sait qu'il ne peut prétendre à posséder la totalité du savoir, comme l'affirme SOCRATE : « Je ne sais qu'une seule chose : c'est que je ne sais rien ».

Le philosophe est celui qui désire savoir, c'est un intermédiaire entre le savant et l'ignorant. Le texte de Russel présente un second paradoxe : la réflexion qu'elle soit philosophique ou pas, se construit essentiellement sur l'utilisation et l'exercice de la raison, pourtant la réflexion n'apporte que des réactions incomplètes.

On peut alors se demander d'où vient cette incapacité.

La nature des problèmes philosophiques réside t'-elle dans le fait qu'ils ne peuvent être clos et par cela enrichi continuellement par des idées nouvelles ? L'enjeu principal de l'auteur est de montrer que remettre en question les certitudes habituelles a beaucoup plus de valeur que d'accorder que les principes quotidiens sont vrais et évidents.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles