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C’est seulement par le risque de sa vie que l’on conserve la liberté. Hegel

Publié le 19/03/2020

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« Chacune (des deux consciences) est bien certaine de soi-même, mais non de l’autre, et ainsi sa propre certitude de soi n’a aucune vérité [...] Le comportement des deux consciences de soi est donc déterminé de telle sorte qu’elles se prouvent elles-mêmes et l’une à l’autre au moyen de la lutte pour la vie et la mort. Elles doivent nécessairement engager cette lutte, car elles doivent élever leur certitude d’être pour soi à la vérité, en l’autre et en elles-mêmes. »

La dialectique du maître et de l’esclave

« Dans cette expérience, la conscience de soi apprend que la Vie lui est aussi essentielle que la pure conscience de soi. »

« L’individu qui n’a pas mis sa vie en jeu peut bien être reconnu comme personne, mais il n’a pas atteint la vérité de cette reconnaissance comme reconnaissance d’une conscience de soi indépendante.»

 

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« 1 Lutte à mort / 269 Hegel souhaite montrer que, dans la mesure où l'homme accepte de risquer sa vie pour quelque chose, il pose qu'il n'est pas seulement un simple être vivant, sensible, fini.

Il pose que l'homme ne se réduit pas à la simple animalité et au souci de la conservation de soi.

En quelque sorte le risque de la mort est la pierre de tou­ che de nos valeurs, car en risquant sa vie, l'homme montre que ce pourquoi il la risque a plus de valeur qu'elle, et qu'il se définit et s'éprouve comme autre chose qu'un simple vivarit.

Plus précisément, l'idée maîtresse de Hegel dans ce pas­ sage est la suivante: l'homme n'accède à la véritable conscience de son humanité que lorsqu'elle est recon­ nue par un autre.

L'homme doit faire la preuve de son humanité, et il ne peut la faire qu'en engageant une lutte à mort avec un autre homme.

C'est en acceptant · 1e risque de sa mort qu'il prouve que sa reconnaissance comme conscience, comme autre chose qu'un simple animal, vaut plus que sa simple survie.

Etre homme, c'est donc pouvoir mettre en jeu sa propre vie pour prouver la valeur même de son existence, c'est pour­ quoi cette lutte est à la fois nécessaire et absurde.

L'essentiel est que la conscience de soi véritable requière la médiation d'un autre homme: être cons­ cient de soi comme être humain, c'est être reconnu comme homme par un autre homme, par une autre conscience.

Seul, je ne peux faire la preuve de mon humanité.

La conscience immédiate que j'ai de moi-même est celle d'un être vivant et désirant.

Mais tant que mon désir ne porte que sur un objet naturel (ce fruit par exemple), tout ce que je peux faire est de détruire et d'assimiler cet objet.

Or, dans la mesure même où je dois sans cesse me procurer un nouvel objet, je fais l'expérience de ma dépendance à l'égard de l'objet, du monde vivant et. »

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