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Charles Bouchard

Publié le 22/02/2012

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1837-1915 Bouchard incarne vraiment la pathologie générale française à la fin du XIXe siècle. Il pensait qu'une maladie n'a pas d'intérêt si l'on n'en connaît pas les causes ; dans toute son Oeuvre domine cette préoccupation, non tant de la symptomatologie ou de la lésion, que de l'étiologie et du mécanisme. Charles Bouchard naquit le 6 septembre 1837 dans une petite ville de la Haute-Marne, à Montier-en-Der où son père était professeur du collège. Sa famille était de Saône-et-Loire et assez modeste. Il fut conduit à faire sa médecine par la perspective surtout d'un cycle d'études où toutes les sciences devaient être tour à tour abordées. Elève à Lyon de Benoît Teissier et de J. Rollet, il fut surtout à Paris le collaborateur fidèle et, au moins pendant de longues années, assidu de J.-M. Charcot avec qui il étudia les scléroses de la moelle, les dégénérescences secondaires du faisceau pyramidal, leur rôle dans la contracture des hémiplégiques, et l'hémorragie cérébrale dont il crut reconnaître l'origine dans de petits anévrismes miliaires. Mais, dès le début de sa carrière, il fut séduit par les affections microbiennes : il étudia la vaccine, démontra la parenté de l'herpès circiné avec la trichophytie, la contagion de la tuberculose granulique qu'il rejeta tout d'abord. Médecin de l'Hôpital de la Charité, agrégé, puis professeur, il prit en 1879 possession de la chaire de pathologie générale à la Faculté de Paris qu'avaient illustrée Broussais, Andral et Emile Chauffard.

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