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CHARLES VIII - HISTOIRE

Publié le 27/09/2012

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histoire

Tandis qu'il jouissait des délices de cette nouvelle Capoue, une ligue se
formait pour chasser le roi de France de la péninsule. Menée par Ludovic
le More, elle comprenait la République de Venise, Ferdinand d'Aragon, le
pape, l'empereur Maximilien. Charles VIII fut prévenu par Commynes,
son ambassadeur dans la ville des Doges, du danger qu'il courait. Il reprit
aussitôt le chemin de la France,

histoire

« CHARLES VIII (2) ( 1494-1498) Héritier du roi René d'Anjou, Louis XI avait négligé de faire valoir ses droits sur le royaume de Naples qu'occupèrent alors les princes de la Maison d'Aragon.

Charles VIII n'y renonça pas.

Avide de chevauchées et d'aventures (il rêvait d'une croisade contre les Turcs), il passa, malgré l'avis des Beaujeu, les Alpes au Mont Genève avec 40 000 hommes et 140 canons en septembre 1494, après s'être entendu avec le nouveau duc de Milan, Ludovic Sforza, dit le More.

La marche fut triomphale.

Après Turin, le roi entra en novembre à Florence, d'où s'était enfui Pierre de Médicis et où le moine inspiré Savonarole régnait alors en maître sur les esprits.

A Rome, le pape Alexandre VI Borgia reçut les Français avec faste, mais non sans quelques réticences.

Enfin, le 22 février 1495, Charles fit une entrée solennelle à Naples dans un char traîné par quatre chevaux blancs.

Tandis qu'iljouissait des délices de cette nouvelle Capoue, une ligue se formait pour chasser le roi de France de la péninsule.

Menée par Ludovic le More, elle comprenait la République de Venise, Ferdinand d'Aragon, le pape, l'empereur Maximilien.

Charles VIII fut prévenu par Commynes, son ambassadeur dans la ville des Doges, du danger qu'il courait.

Il reprit aussitôt le chemin de la France, laissant à Gilbert de Montpensier - nommé vice-roi -le soin de défendre sa conquête.

Le retour fut difficile.

Une armée ennemie commandée par le marquis de Mantoue l'attendait au débouché des Apennins, au bord du Taro.

Il fallait passer : on passa.

La «furia française>> obtint la victoire à Fornone (6 juillet 1495).

Charles VIII put retraverser sans encombre les Alpes, encore tout enivré par les souve­ nirs des merveilles artistiques qu'il avait vues en Italie et décidé à recom­ mencer bientôt l'expédition.

Quelques mois plus tard, Montpensier, chassé de Naples par Ferdinand d'Aragon, dut capituler à Atella (20 juillet 1496).

Cette nouvelle ne suffit pas à détourner Charles VIII de son projet.

En novembre 1497, le roi signa en effet avec les Espagnols un traité, dit d'Al cala de Henarès, par lequel ceùx-ci acceptaient de l'aider à reconquérir Naples.

Cependant la destinée décida autrement.

Le 7 avril1498, au château d'Amboise, Charles VIII se heurta violemment la tête contre Je linteau d'une porte basse et mourut presque aussitôt.

Il avait vingt-huit ans.

Les trois fils qu'il avait eus d'Anne de Bretagne étant morts en bas âge, la couronne revenait à son cousin Louis d'Orléans.

Celui-ci allait reprendre les rêves italiens de son prédécesseur.. »

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