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Commentaire ''Ainsi Parlait Zarathoustra'' de la Section ''De La Nouvelle Idôle''

Publié le 26/07/2012

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En effet, n'est-ce pas au fond le rôle de la loi que de préserver une zone d'autonomie pour l'action et la pensée individuelle? L'absence de telles loi n'est-elle pas franchir la limite de l'acceptable, et la dérive vers un État omnipotent et donc mauvais? Dans la société contemporaine, l'introduction de l'informatique illustre la possibilité pour l'appareil d'État d'obtenir cette omnipotence. Mais également d'offrir un moyen d'expression pour les « grandes âmes «. Ainsi je pense que l'État et la réflexion individuelle doivent être complémentaires. l'État offre refuge aux « petites âmes «, « les grandes âmes « pointent du doigts les excès de l'État.

« dangereux et a notamment été pointé du doigt par Tocqueville.Mais me direz-vous, pourquoi se passer de l'État s'il semble à même d'offrir ce que le peuple attend? Certes les hommes ne seraient pas véritablement libres, maiscette illusion de liberté n'est-elle pas suffisante? Je vous répondrais que non, car si l'objectif de chaque homme est de d'atteindre le niveau de liberté, de de réflexion,de désirs qu'il veut, il ne doit pas oublier que vivre en société est également un de ses devoirs.

Or vivre en société, c'est maintenir la cohésion du « troupeau », c'est àdire faire de son voisin son égal.

Si les hommes étaient tous gouvernés par la raison, il n'y aurait pas d'État C'est donc l'absence de raison qui a engendré l'État, etdonc une division de classe d'esprit : certains sont doués de raison, d'autres ne le sont pas et d'autres enfin profite de ce schisme pour en tirer des bénéficespersonnelles.

Nietzsche souhaite une domination de l'aristocratie de l'esprit, mais pourquoi l'État, fruit de l'absence de raison pour tous et cette aristocratie ne seraient-ils pas conciliables?Ne faudra t-il pas juste penser à limiter l'État pour que ceux qui aspire à être des « grandes âmes » puisse conserver leur noblesse spirituelle, et que la possibilité derester dans le doux cocon que tisse l'État soit également offerte? Libéralisme, quand il n'est pas extrême peut-être une solution.

Quoi qu'il en soit une telle éventualité,qui semble à mes yeux la meilleure, ouvre les portes aux compris.

C'est ici que la pensée de Machiavel peut s'exprimer.

L'art de gouverner, et donc de constituer unÉtat ne doit pas être l'art de manipuler, mais l'art de naviguer selon les circonstances et non sans audace.

l'État ne doit pas hésiter à faire le mal même à regret, pouréviter la prise de pouvoir de l'aristocratie de l'esprit, et ainsi maintenir un certain équilibre.

l'État doit arriver à la limite du « mal » qui lui permet de « rester en vie »sans tomber dans des vices entraînant un discrédit de celui-ci.

En revanche il ne doit en aucun cas souhaiter la disparition des « grandes âmes », et cela peut se fairepar la loi.En effet, n'est-ce pas au fond le rôle de la loi que de préserver une zone d'autonomie pour l'action et la pensée individuelle? L'absence de telles loi n'est-elle pasfranchir la limite de l'acceptable, et la dérive vers un État omnipotent et donc mauvais?Dans la société contemporaine, l'introduction de l'informatique illustre la possibilité pour l'appareil d'État d'obtenir cette omnipotence.

Mais également d'offrir unmoyen d'expression pour les « grandes âmes ».

Ainsi je pense que l'État et la réflexion individuelle doivent être complémentaires.

l'État offre refuge aux « petitesâmes », « les grandes âmes » pointent du doigts les excès de l'État.. »

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