Commentaire de texte Margaret Maruani "Ouvrages de dames"
Publié le 10/11/2016
Extrait du document
«
entre les deux sexes existent aussi dans un même travail.
Le texte se base sur les différences
au travail, entre les typos et les clavistes.
Les typos sont l’ensemble des ouvriers qui
composent les lettres.
Ils se composent en trois catégories d’ouvriers : les linotypistes, les
typographes et les correcteurs.
L’innovation et la modernisation de la production a perturbé et
fait évoluer leur profession, notamment par l’arrivée et l’utilisation de l’ordinateur dans le
métier : « jusqu’à ce que l’ordinateur n’arrive, balayant les anciens savoir-faire et détruisant
des corps de métiers constitués ».
Il a permis l’entrée des femmes dans le milieu: les clavistes.
Les clavistes et les typos exécutent à peu près les mêmes tâches professionnelles : « des
femmes qui tapent des textes et s’auto-corrigent, assises devant un clavier d’ordinateur et des
hommes qui tapent et/ou corrigent des textes, assis devant un clavier d’ordinateur.
».
Il y a
cependant des différences de rapport au travail entre eux, Maruani met ces différences en
lumière par son analyse du conflit social provoqué par les clavistes.
Ce conflit est illustré par
la grève des clavistes : « le 18 Octobre 1983, soixante-huit clavistes déclarent la grève.
Une
grève simple.
».
Le but du déclenchement de ce conflit, était l’égalité de salaires et l’égalité de
traitement.
En effet malgré une activité similaire entre les clavistes et les typos, ils y avaient
de multiples inégalités entre eux, celles-ci étant dues à une discrimination quotidienne des
femmes dans le métier.
Cette inégalité ce retrouvait dans les salaires, les femmes avaient un
salaire bien inférieur: « elles gagnaient deux à trois mille francs de moins qu’eux ».
Ces
inégalités résidaient aussi dans le rythme et le temps de travail.
Le contrôle du temps de
travail étant plus appliqué sur elles, les clavistes n’ont droit qu’à 20 minutes par jour, alors
que les typos ont droit à 10 minutes par heures.
De plus, elles terminent à heure fixe, alors que
les hommes partent quand ils ont fini leur travail.
Le témoignage d’une claviste, dans l’article,
montre que ces inégalités de temps et rythmes de travail sont en la faveur des typos et sont
contraignantes pour elles: «On a zéro, rien, on n’a que nos vingt minutes de pause dans la
journée et puis c’est tout.
Eux ils ont droit à dix minutes toutes les heures pour reposer leurs
yeux….
Nous on a rien du tout.
Nous les yeux, le stress, connait pas.
».
Au niveau du contrôle
social, les clavistes sont commandées, et non les typos.
Le texte fait donc bien constater, que
malgré un travail semblable, il y a une différence de traitement entre les clavistes et les typos,
« pour un travail de valeur égal, tout est inégal ».
Il y a une permanente discrimination des
femmes dans ce milieu qui engendre ces inégalités, un des principaux objectifs de la réflexion
de l’auteur est d’en trouver la cause.
Afin de comprendre la cause de ces inégalités, Maruani donne une observation sur
l’arrivé des premières femmes, embauchées au Clavier enchainé, en 1969.
Ces femmes.
»
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