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Commentaire de texte sur Marx

Publié le 08/04/2021

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La phrase 1 pose la thèse. Il faut la lire attentivement pour ne pas commettre de contresens : M et E ne disent pas que la liberté humaine ( agir selon sa volonté, selon une nécessité intérieure) « commence » quand l'homme ne travaille pas, mais « là où cesse le travail imposé par le besoin et la nécessité extérieure ». Comprenons ici le besoin comme le besoin vital, naturel et nécessaire, c'est-à-dire le besoin biologique ( manger, boire, dormir). Ce besoin est similaire au besoin animal : il est nécessaire ( nous n'avons pas le choix) de le satisfaire pour ne pas mourir. Le travail effectué pour se nourrir est nécessaire, contraint par la nature biologique des animaux que nous sommes aussi. Ce n'est pas un besoin proprement humain, qui nous distinguerait des animaux. Si notre vie vie se passe à travailler pour vivre ( rappelez-vous du texte 1 sur le travail salarié), alors ce travail est contraint, nous n'avons pas le choix de l'effectuer ou non, ou d'en choisir un autre. La « production matérielle » doit être assurée pour les hommes comme pour les animaux ( travail au champ, travail en usine : labeur, boulot, travail pénible comme celui d'Adam après la Chute originelle)). Mais il est déterminant de se souvenir que nous pouvons aussi travailler en visant autre chose que la simple survie : travailler en sport ( entraînement), travailler scolairement ( par goût des idées, de l'ouverture culturelle), travaill...
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« Le travail dans la société communiste commentaire du texte 2 b) travailleurs : les « producteurs associés ».

Ce sont ces hommes « socialisés », « associés » qui doivent détenir les moyens de production ( champs, outils, usines, mines...).

Cette association leur permettra le « contrôle commun » de la production « matérielle » et ainsi la satisfaction des besoins naturels de tous les hommes.

La société communiste « règle(ent) de façon rationnelle la production des biens et leur distribution à ceux qui en ont besoin » ( selon le principe socialiste : « à chacun selon ses besoins », et non pas « à chacun selon ses mérites », principe libéral). La phrase 5 remarque que l'on reste dans le « domaine (…) de la nécessité » quand le travail est socialement organisé.

M et E se contredisent-ils ? Non, ils veulent dire que plus le travail soumis à la nécessité extérieure ( à la nature) est organisé collectivement et appuyé sur des techniques efficaces, plus les hommes auront du temps libre pour travailler, mais travailler comme ils le veulent, selon une nécessité intérieure .

Si les machines effectuent le travail pénible, effectué pour nourrir les hommes, les hommes auront du temps pour se développer humainement : du loisir ( en latin, schola , qui a donné école = le loisir, le temps des études!). Les phrases 6 , 7, 8 retournent à la thèse initiale : si les machines, appartenant à la société, et non pas aux capitalistes, effectuent les tâches les plus pénibles, les plus animales, alors la liberté humaine pourra s'affirmer, très concrètement par « une réduction de la journée de travail ».

Mais ce temps libre ne peut être gagné que sur « la base du règne de la nécessité ».

C'est seulement quand tous les hommes seront nourris par la production matérielle, socialisée et organisée rationnellement ( dans le Paradis communiste) que les hommes pourront choisir de travailler ainsi ou ainsi, de « papillonner » ( voir le texte précédent 2 a ). 2. »

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