Commentaire du texte Sadhana de Rabindranath Tagore
Publié le 27/02/2019
Extrait du document
«
universelle.
Cette âme se trouve donc en tous les êtres, y compris soi, et constitue une partie de nos âmes.
Ainsi, en aimant une personne, nous trouvons en elle cette ?âme? dans laquelle nous nous reconnaissons
forcément puisqu'elle fait également partie de nous.
L'exemple de l'amour père-fils évoqué des lignes huit à
douze montre que nous n'aimons pas une personne en raison d'une partie singulière de son âme mais que
nous l'aimons car elle reflète et possède une partie de notre propre âme, ce qui nous attire.
Ainsi, la découverte de cette âme universelle en autrui permet à notre esprit de transcender notre corps car
nous élargissons notre conscience.
Effectivement, en trouvant une partie de notre âme en une personne que
l'on aime, nous découvrons que nous sommes plus qu'un seul être.
Notre âme devient donc plus vaste, plus
grande.
Cette découverte nous mène donc à une vérité universelle à propos de notre existence, de ce que nous
sommes.
En sachant -grâce à l'amour- la vraie nature de son âme et de son existence, l'homme peut donc
s'accomplir en s'élevant au-dessus de certains aspects lui étant propres tels que l'égo, par exemple, et trouver
le bonheur.
Néanmoins, l'amour peut rapidement s'avérer être un frein à la libre expansion de notre âme ainsi qu'une
entrave à notre bonheur.
Par exemple, notre amour pour notre famille ou nous amis nous permet d'élargir notre âme.
C'est-à-dire qu'en
les aimant, nous découvrons de manière plus profonde la vérité de notre existence car, à travers chacune des
personnes que nous aimons, nous trouvons une partie authentique de notre âme qui fait s'élargir davantage
notre conscience d'exister.
Malgré cela, l'amour peut être un frein à la libre expansion de notre conscience
puisque cette dernière ne s'expand qu'à travers les personnes que l'on aime, elle est donc limitée.
De plus, l'amour peut se présenter comme un obstacle au bonheur car il peut devenir toxique.
En effet, lorsque
nous aimons quelqu'un, nous plaçons nous-même les limites de notre esprit.
Cependant, notre esprit peut
rapidement se retrouver prisonnier lorsque ces limites se transforment en frontières inamovibles qui
empêchent son expansion.
Par exemple, nous pouvons devenir intolérant car nous ne voulons pas porter notre
esprit au-delà des limites que nous lui avons fixé.
Ainsi, plus nous rencontrerons des personnes, des pratiques.
»
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