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Commentaire Nietsch

Publié le 26/01/2013

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Commentaire de texte NIETZSCHE LE GAI SAVOIR Le terme « travail « vient du latin tripalium qui désignait dans l'antiquité un instrument de contrainte, au moyen duquel on attachait le bétail. Le travail est donc vécu comme une torture. Dans ce texte Nietzsche nous présente le travail de plusieurs manières. En effet nous pouvons le séparer en trois parties. Dans la première, du début jusqu'à la ligne 8, Nietzsche expose un fait : le travail est un moyen de parvenir à quelque chose de souhaité, mais n'est pas souhaité en lui même, pour la grande majorité des hommes. A l'inverse dans la deuxième partie de la ligne 9 à 17 Nietzsche affirme que pour certaines personnes le travail est un but en lui même. Enfin dans la dernière partie, de la ligne 18 à la fin du texte, l'auteur réunit le point de vue de ces hommes là avec la notion d'ennui. Nous pouvons nous demander quel rôle détient le travail dans notre société actuelle. Le travail est il pour les hommes uniquement un moyen d'obtenir de l'argent ? Ou ne possède t-il pas également d'autre objectif ? Nous verrons dans un premier temps la notion de travail pour la majorité des hommes, puis la notion de travail pour une minorité. Et enfin nous associeront les notions d'ennui et de travail. Dans cette première partie Nietzsche expose la vision de presque tout les citoyens, c'est à dire travailler dans le seul but d'obtenir un salaire, pour assouvir nos besoins mais no...

« considèrent qu'un travail ne vaut la peine que s'il apporte du plaisir.

Cela montre bien que pour eux le travail n'est pas une nécessité, un besoin mais plutôt un idéal.

On constate une nouvelle fois le contraste entre les deux catégories d'homme, la première se base surtout sur le salaire, qu'au choix du travail alors que dans l'autre leur volonté, leur investissement est beaucoup plus marqué, ils sont prêts à exercer « le plus difficile et le plus dur » travail tant que celui-ci leur procure du bonheur.

La difficulté d'un travail n'a pas d'importance si il comporte les caractéristiques espérés.

Néanmoins si ce n'est pas le cas, alors ces hommes « sont d'une paresse décidée » Ces hommes ne craignent pas les conséquences de cette paresse, « l’appauvrissement, le déshonneur, des dangers pour la santé et pour la vie ».

L’appauvrissement et le déshonneur sont des choses fuites par le reste de la société, mais ici elles n’ont pas de valeurs, ces hommes ne faisant pas parti et ne partageant pas les valeurs de cette société.

Nietzsche conclut cette deuxième partie en mettant en garde que la paresse dont font preuve les hommes peut les amener à l’ennui.

Mais ces hommes ne redoutent en rien cet ennui, car pour eux ils vaut mieux s'ennuyer que d'exercer un métier dans lequel on obtient aucun plaisir.

Enfin dans cette troisième partie, Nietzsche associe les notions d'ennui et de travail.

Il présente l'ennui comme un « calme plat de l'âme » Mais d'après lui cet ennui est essentiel car il amène « la course heureuse et les vents joyeux » En clair avec l'ennui, lorsqu'on attend ou souhaite quelque chose, et quand finalement on obtient ce qui est voulu cela nous rend heureux, bien plus que si l'on ne l'avait point espéré.

On constate dans cette dernière partie, que Nietzsche donne clairement son avis, en effet il dénonce que les hommes sont incapables d'accepter l'ennui, ce sont des « natures moindres » Ces hommes en question obéissent au système de la société, en cherchant le profit et le matérialisme avant tout, laissant de côté les véritables valeurs nécessaires à l'esprit humain.

Il est donc évident que pour Nietzsche, les vraies valeurs sont celles des hommes qui veulent un métier qui leur correspond, où ils peuvent s'épanouir.

Il faut pour cela trouver un travail qui puisse s'accorder avec la personnalité, le caractère de chacun.

Ce qui n'est pas le cas de l'argent et du matérialisme qui sont des valeurs apparue avec le développement de la société.

La dernière phrase de son texte nous montre parfaitement la thèse de l'auteur « Chasser l'ennui de n'importe quelle façon, cela est vulgaire, tout comme le travail sans plaisir est vulgaire » Cela revient à dire que le travail est devenu pour l'homme en priorité un moyen de se faire de l'argent, mais également de « chasser l'ennui » ce qui est d'après lui « vulgaire » car le travail et en premier lieu fait pour procurer du plaisir, et l'ennui quant à lui n'est absolument pas à proscrire car il permet en effet d'accéder au bonheur.

Dans son texte, Nietzsche nous expose les différentes façons de considérer le travail.

Certains ne jurent que par la productivité, et donc ne sont plus à même de s'épanouir vraiment.

D'autres voient dans le travail une opportunité d'exercer un métier dans lequel ils parviennent à s'épanouir.

En effet le travail permet à l'homme de développer son humanité, sans lui certaines de nos capacités seraient probablement restées inactives.

Nietzsche exprime d'ailleurs clairement sa préférence dans le texte pour cette catégorie d'homme.

Néanmoins pour que chacun puisse trouver l'épanouissement dans son travail, il est nécessaire que ce dernier corresponde à l'individu.. »

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