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Commentez cette phrase du mathématicien et philosophe français, Antoine Augustin Cournot (1801-1877) : "Que m'importent les découvertes qu'un philosophe a faites ou cru faire dans les profondeurs de sa conscience, si je ne lis pas la même chose dans la mienne ou si j'y lis toute autre chose

Publié le 07/07/2023

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« Commentez cette phrase du mathématicien et philosophe français, Antoine Augustin Cournot (1801-1877) : "Que m'importent les découvertes qu'un philosophe a faites ou cru faire dans les profondeurs de sa conscience, si je ne lis pas la même chose dans la mienne ou si j'y lis toute autre chose !" Dans notre société actuelle, le terme psychologie est associé à l’idée de « réflexion sur soimême ». Nous pouvons ainsi citer SOCRATE, philosophe grec du Vème siècle avant J.C, et son « Connais-toi, toimême ».

Il amorce ainsi ce qui sera appelée la « méthode introspective ».

Cette dernière se divise en deux versants : l’introspection spontanée et l’introspection provoquée.

Ainsi nous nous appuierons sur ces méthodes afin de comprendre ce qu’est, en partie, la psychologie.

L’introspection est définie comme étant « l’observation d’une conscience par elle-même ».

Elle permet à l’individu de venir regarder au sein de son intériorité.

(ARISTOTE, philosophe grec du IVème siècle avant J.C, avait révéler qu’il existait une opposition entre l’intériorité et l’extériorité).

Cette démarche permet au sujet de travailler et penser son histoire.

Ainsi, il crée l’élan essentiel à toutes démarches vers « un aller mieux ».

L’individu peut jauger et éprouver ce dont il a besoin et tenter d’y apporter les réponses nécessaires.

C’est une démarche qui se fait seul et est donc accessible à tous.

Néanmoins elle comporte des inconvénients dénoncés, en partie, par COURNOT, mathématicien et philosophe français du XIXème siècle.

Pour lui, celle-ci est trop individuelle et nous ne pouvons donc pas en faire une loi universelle.

En effet, la démarche introspective spontanée est subjective car seul l’individu à la possibilité de voir ce qui se trouve à l’intérieur de lui.

Cette pensée sera confortée par COMTE, philosophe français du XIXème siècle pour qui « l’individu pensant ne se saurait se partager en deux, dont l’un résonnerait, tandis que l’autre le regarderait résonner ».

Celui qui réalise son introspection ne sera pas en mesure de contraindre ses pensées dans un sens précis et ne s’appuiera que sur ses intuitions.

Ainsi pour contrer cette subjectivité, il a été pensé que la présence d’une personne extérieure à l’individu pourrait conduire à l’amélioration cette méthode.

L’introspection provoquée apparaît.

Pour cela la création d’un protocole précis était nécessaire pour permettre à la personne tierce d’avoir une base pour ses observations.

Dans cette démarche la rigueur et la méthode sont nécessaires afin que l’examinateur ne soit pas influencé par ce que lui-même ressent.

Celui-ci donne des consignes et ainsi permet au sujet de diriger ses réflexions dans une direction précise.

Cela se caractérise par des expérimentations.

En effet, l’observateur, en induisant tel ou tel élément au sujet, réalise des tests (mis en exergue par BINET).

Ainsi il peut en extraire des statistiques, les analyser et des lois peuvent être induites.

Par ces expériences l’expérimentateur peut étudier les images et le chemin l’y conduisant dans le monde psychique.

Cette démarche d’introspection provoquée peut alors être désignée comme une méthode expérimentale.

Elle est une science qui cherche à dépasser le cadre purement descriptif pour lui préférer le cadre explicatif.

Une démarche peut être considérée comme scientifique lorsqu’à partir de l’observation des faits elle émet une hypothèse.... »

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