Devoir de Philosophie

correction bac washington serie s 2014

Publié le 25/02/2018

Extrait du document

washington

I L'art a toujours été considéré comme un divertissement A) Définir l’art, sa fonction : Hegel et Nietzsche Hegel, dans son Esthétique, écrit que « Le but de l’art, son besoin originel, c’est de produire aux regards une représentation, une conception née de l’esprit, de la manifester comme son œuvre propre, de même dans le langage, l’homme communique ses pensées et les fait comprendre à ses semblables. Seulement, dans le langage, le moyen de communication est un simple signe, à ce titre, quelque chose de purement extérieur et d’arbitraire. L’art, au contraire, ne doit pas simplement servir de signes, mais donner aux idées une existence sensible qui leur corresponde. » Nietzsche : « Comment naît l’art ? Comme un remède à la connaissance. La vie n’est possible que grâce à des illusions d’art. » B) La figure de l’artiste Les puissances de l’imagination : Delacroix et Baudelaire affirme le primat de l’imagination (constructive) dans l’art. Baudelaire la surnomme « La reine des facultés ». Le sujet premier de l’art ce n’est pas la nature mais l’artiste lui-même, le fond de son âme, ses émotions, etc. Alain critique cette conception en posant que l’imagination est une illusion et que rien d’autre n’est donné, dans le psychisme humain, qu’un désordre des émotions. L’art est l’extériorisation, le geste de mise en ordre et de discipline de ces passions. Dans son Art poétique, Boileau note « qu'il n'est pas de serpents ou de monstres odieux qui par l'art imité ne puissent plaire aux yeux ». Cette phrase nous avertit de la puissance de l'imitation. Ce terme fait d'abord songer à une simple reproduction mais le travail de l'artiste nous montre qu'il s'agit plutôt d'une transfiguration. Hume le relève et l'étudie dans son essai sur la tragédie. Le cas s'y prête bien puisque les scènes sont particulièrement douloureuses. C) L’art est désintéressé L’art lui-même considéré comme jeu : l’homme est un animal symbolisant qui prend plaisir à cette activité même quand elle s’exerce sans fin utile. Par sa gratuité et son désintéressement l'art est une preuve du pouvoir de liberté de l'homme. C'est bien parce qu'il est libre que l'homme est capable de créer un monde esthétique. On peut même dire que l'art est la conscience toute entière en tant qu'elle réalise sa liberté. Pour le créateur comme pour le spectateur, il constitue un niveau de conscience original. Comme l'acte moral, la création artistique de ce qui ne sert à rien est l'acte gratuit révélateur de la liberté. Par delà la liberté, l'art est aussi la matérialisation de l'amour. \"L'amour ôté, il n'y a plus d'art\" écrit Rémy de Gourmont. C'est le besoin d'aimer qui pousse à produire du beau. Et ce qui débute chez l'animal, s'épanouit dans les créations humaines dont les plus belles réalisations évoquent le désir et la nostalgie de cet amour idéal sans lequel l'homme ne pourrait pas vivre.

L’IDEE D’UNE VERITE PROVISOIRE EST-ELLE CONTRADICTOIRE ?

L’ART N’EST-IL QU’UN DIVERTISSEMENT ?

A) La vérité, pas si simple.

 On ne sait donc pas définir simplement la vérité. Platon observe dans le Ménon que si l’on

savait ce qu’est la vérité, on n’aurait pas besoin de la rechercher, or cette recherche définit la

philosophie. A défaut de pouvoir définir strictement la vérité, on se concentrera donc plutôt sur la

question de ses critères : à quoi peut-on la reconnaître ? La première réponse est simple (« le

critère de la vérité est l’évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder

le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être

soit démontrée soit démontrable. Toutefois, l’histoire des idées nous apprend que certaines

« démonstrations » qui ont emporté longtemps la conviction des savants ou des philosophes se

sont avérées, pour finir, invalides. C’est le cas des fameuses démonstrations de l’existence de

Dieu, réfutées par Kant. Faut-il donc jeter l’éponge et adopter une position « sceptique ? ».

B) Au sens strict et logique lorsqu’une vérité est établie elle est définitive.

 Par définition une vérité ne peut être valable qu’un temps et pour un groupe humain

seulement. L’universalité et la nécessité de la vérité impliquent son caractère définitif. Rappelons

la différence entre la réalité et la vérité afin de montrer que la réalité change sans cesse mais que

la vérité s’y rapporte toujours. En ce sens peu importe que la réalité se transforme puisque la

vérité est la connaissance exacte et de cette réalité. L’idée d’une vérité temporaire, provisoire et

partielle est contradictoire. La vérité est, par principe, objective et non pas subjective et

particulière. Si bien que seules les connaissances en droit partageables par tout esprit rationnel

sont vraies.

C) Vérité historique

L’Histoire pour démontrer qu’une vérité historique ( relative au passé) demeurera vraie dans le

futur si on précise le moment de son énoncé. Si la vérité est comme une connaissance instantanée

de la réalité objective, alors chaque connaissance instantanée est vraie pour toujours.

washington

« Ce travail préliminaire étant fait, le candidat sera mieux à même de réinvestir d’abord des connaissances acquises dans l’année, faisant appel à des exemples et des auteurs dont les opin ions sur le sujet sont variées, afin d’avoir assez de matière pour toutes les parties de la dissertation.

Enfin, il faut penser à problématiser le sujet, chercher s’il exprime un paradoxe, si les mots clés vont de soi ensemble .

Problématiser le sujet permet de jeter les bases d’un plan clair où chaque idée vient éclairer telle ou telle partie du développement, précédé d’une introduction et assorti d’une conclusion. PROPOSITION DE PLAN Introduction Il est simple d’affirmer que l’art est uniqu ement un divertissement.

Il est vrai que c’est un réel plaisir que d’aller au cinéma, à un concert, ou à une exposition.

En effet, on est transporté dans un autre monde, un autre univers.

Pourtant, ce n’est pas parce qu’il existe un véritable marché des loisirs culturels qu’il faut en conclure que l’art, comme d’autres activités de détente, est un simple divertissement.

En effet, l’aspect divertissant de l’art n’est pas sa seule définition.

Il apporte de la connaissance, du rêve, de l’émotion L’art nous lib ère, il permet l’évasion du quotidien, nous détourne de nous -mêmes.

Il nous distrait en faisant oublier la triste réalité. L’homme aurait donc besoin de l’art car il lui permet de se divertir, de croire en certains bonheurs, de goûter à des plaisirs qui le détournent de la réalité quotidienne .

Quel est le véritable sens de divertissement dans l'art? Pouvons -nous restreindre la fonction de l'art à cette pure connotation, ou bien doit -on lui en attribuer d'autres dans le sens où l'art ne sert pas qu'à diverti r? L’art, au sens ancien désigne toute activité technique, savoir -faire humain et au sens esthétique moderne, une production ou création humaine visant à produire de la beauté ou du moins des effets esthétiques.

L’art est une conception née de l’esprit ave c un contenu.qui s’adresse à autrui. Le divertissement, dans l’usage courant, est un amusement, une. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles