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« Culture et intégration »

Publié le 09/11/2012

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culture

-L’éducation est tout particulièrement concernée : plus elle assure aux citoyens d’origine diverse un

apprentissage des valeurs communes, une égalité des chances dans l’acquisition de qualifications

professionnelles, et des savoirs nécessaires à l’exercice de la citoyenneté, plus elle renforce l’intégration.

On comprend l’importance que l’école publique a toujours eu, aux yeux des républicains, pour pérenniser

le projet politique de la Nation.

(Ainsi que , la mise en place de l’enseignement de l’éducation civique, juridique et sociale (ECJS)).

l’éducation laïque vise aussi à protéger les individus contre les normes de leur groupe d’appartenance,

(ex : la protection des droits des femmes, face aux conceptions communautaires qui cherchent à lui

attribuer une place subordonnée).

-L’intégration passe aussi par l’acquisition de droits nouveaux, destinés à protéger les plus démunis

quel que soit leur groupe d’appartenance : les différentes mesures de lutte contre l’exclusion prises en

France depuis les années quatre-vingts répondent à cet objectif. De la mise en place du RMI à la

couverture maladie universelle (CMU).

culture

« *L’immigration/ les cultures régionales/ le communautarisme/ ou le multiculturalisme sont autant de notions où la différence entre plusieurs cultures met en jeu la question de l’intégration. *L’immigration suppose un double critère : celui du lieu de naiss.

et de la nationalité.est immigrée tte pers.

né de parent étrangers, hors du territoire frç, résidant en France ; mais aussi tte pers. ayant acquis la nationalité frçse *L’assimililation , étymol :« vers le semblable », est présentée comme l’accueil réussi des populations migrantes. *Multiculturalisme : reconnaissance de la différenciation culturelle .

*Communautarisme :… *Acculturation : concept né aux USA dans les années 1880 sous la plume de l’anthropologue J.W. Powell, pour traduire la transformation du mode de vie et des représentations des immigrants plongés dans la société américaine. Données chiffrées : En 2004, 3.5 millions d’étrangers vivaient en France, dont 550 000 nés en France. Problématiques : • La culture est-elle intégratrice ? • En quoi la culture est-elle intégratrice ? • Quel est le rôle de la culture dans le processus d'intégration. ELEMENTS DU DEBAT : Depuis plus d’un siècle, le débat sur l’intégration sociale part du constat selon lequel, dans les sociétés modernes (tous les pays développés), on assiste à un relatif affaiblissement de la culture et des valeurs communes aux membres de ces sociétés. Les flux migratoires, et l’apparition de nouveaux mouvements sociaux porteurs d’identités culturelles alternatives, comme les mobilisations régionalistes (lkp), ont encore accentué ce processus. Leur modèle d’intégration laisse une place très variable à la diversité culturelle, démontrant une inégale capacité à s’adapter aux différences culturelles croissantes de leurs membres. les débats sur la laïcité, l’école, la politique migratoire, la citoyenneté, montrent la capacité fondamentale des sociétés modernes à se transformer, et à constituer des réponses institutionnelles ou sociales à ces nouveaux défis. 1-La multiplication des différences culturelles est une caractéristique des sociétés modernes Les différences culturelles rendent plus délicate l’intégration sociale. La notion d’intégration sociale est élaborée par Durkheim dans De la division du travail social. l’intégration sociale dépend de l’importance de la socialisation des individus (relation entre l’individu et la société) de la conscience collective, c’est-à-dire « l’ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des membres d’une société » (Durkheim). la conscience collective (langue, religion, lois légitimes) est forte et s’impose à la conscience individuelle. l’intégration procède instances, comme la famille, l’école, le travail. C’est en ce sens que l’on oppose souvent à l’intégration , l’exclusion sociale dans les sociétés modernes, dans la mesure où la privation de travail donne à l’individu une position marginale, du point de vue des normes de réussite aussi bien que de la participation à l’ordinaire de la vie sociale.. »

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