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dans quelles mesures l'homme est-il inachevé ?

Publié le 01/11/2014

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   L’Homme est sûrement l’animal le plus développé quant à son intelligence et à sa capacité de réflexion sur sa propre existence. Aucun animal n’est capable, même le plus intelligent, de parler de lui à la première personne. Donc, bien que l’homme soit supérieur mentalement à n’importe quelle créature vivant sur terre, il reste des points importants sur lesquels l’Homme est en partie plus inachevé que les autres animaux de cette planète. Que cela soit biologiquement ou fonctionnellement, l’Homme est inachevé. Mais vu les progrès accomplis par l’humanité depuis son début, on peut s’interroger plus précisément sur quels plans l’homme est inachevé, et ce qu’il a fait pour combler ses manques et évoluer. Pour cela, on peut se demander dans un premier temps dans quelles mesures l’Homme est-il inachevé ? Puis, dans quelles mesures et jusqu'à quel point la culture et la sociabilisation peuvent-elles compléter les inachèvements biologiques ou autres de l’Homme ?      L’Homme s’est lancé dans la course à l’évolution en partant avec des désavantages notables. Pour citer Killian Jornet, coureur de haute montagne et de haut niveau : «…l’Homme a besoin de créer son propre équipement, il n’est pas né avec une peau épaisse pour courir pieds nus, il n’a pas non plus des poils pour se protéger du froid… ». Pour résister aux difficultés de la vie et pour évoluer, l’Homme a eu besoin de créer son outillage. Prenons exemple sur l’Homme de Neandertal, qui vivait dans des régions particulièrement froides. Pour pouvoir survivre à des températures souvent négatives, il a dû apprendre à maîtriser son environnement. Il a appris à maîtriser le feu, à faire avec des peaux d’animaux des habits chauds pour lutter contre le froid. Grâce à l’observation de son environnement et à sa culture l’Homme de Neandertal a réussi à survivre pendant 200 000 ans dans toute l’Eurasie avec parfois des conditions de vies terribles. Il a ensuite...

« vulnérable.

L'Humain est le plus faible des animaux d'un point du vue physique de par sa pilosité, l'épaisseur de sa peau, la mise en place lente de sa sexualité, la capacité lente d'un nourrisson à assurer son autonomie ... On peut dire qu'à la naissance, les caractéristiques biologiques de l'Homme ne sont pas entièrement établies contrairement aux autres animaux.

L'Humain est aussi inachevé sexuellement à la naissance, les organes génitaux ne sont pas encore totalement formés, de plus la période pour que ses organes sexuels soient opérationnels doit être la plus longue du règne animal.

Ni son organisme ni ses instincts ne connaissent un développement suffisant comme chez certaines espèces, capables dès la naissance de survivre seuls, sans aucun apprentissage et aide extérieure.

Voyons le cas de plusieurs espèces pour illustrer cet argument. L'exemple de la gazelle de Thomson qui vit dans les régions africaines comme le Kenya.

Après avoir mis bas la femelle laisse son petit seul pour se redresser, et grâce à son instinct le petit sera capable une dizaine de minutes plus tard de marcher normalement sur ses quatre pattes.

Le cas de la progéniture des tortues marines est encore plus frappant.

La mère vient sur une plage pour pondre ses oeufs, une fois la tâche finie et les oeufs bien au chaud dans le sable, la mère repart en mer et ne reviendra jamais voir ses petits.

Mais après une période d'incubation, une fois les oeufs éclos, les petites tortues émergent du sable, et sans aucune aide extérieure se dirigent instinctivement en direction de la mer où elles seront livrées à elles-mêmes et devront survivre par leurs propres moyens.

Contrairement aux cas dont on vient de parler, la progéniture de l'homme naît sans aucune capacité qui lui est propre, sans défense et sans instinct.

A la différence de la tortue marine, il faut des années de maturation et d'apprentissage au nourrisson pour arriver à être plus ou moins autonome. On ne s'avance pas trop en disant qu'une partie de l'inachèvement biologique est causé par une période de l'enfance particulièrement longue chez l'Homme.

Comme nous l'avons déjà dit, l'homme n'a aucun moyen naturel de se défendre, c'est-à-dire qu'il est obligé de créer et de produire son outillage de défense.

Les premières traces d'armes pouvant servir à la défense de l'espèce ou à la chasse remontent à presque un demi million d'années.

C'est sur le site Kathu Pan, en Afrique du sud qu'une équipe de préhistoriens retrouve des pierres de moins de dix centimètres de longueur, taillées des deux côtés de façon symétrique.

Après des tests faits sur des carcasses, l'équipe a émis l'hypothèse qu'il pouvait s'agir de pointes de sagaies. En conclusion, bien que l'Homme soit en partie inachevé, il comble son retard grâce à la culture et à la. »

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