Devoir de Philosophie

Désire-t-on seulement ce dont on a besoin ?

Publié le 17/09/2011

Extrait du document

En effet, avec la notion de besoin culturel le désir se particularise, il devient plus précis, plus subjectif, mais reste malgré tout une réponse à un besoin. Désirer une boisson plutôt qu’une autre c’est aussi un moyen d’affirmer ses goût. Nous partageons tous le même besoin vitale qui est de boire, mais nous nous distinguons par nos choix en désirant siroter un kiwi à l’eau plutôt qu’une bière par exemple. Ici le plaisir rentre aussi en compte puisqu’il est un critère de taille dans nos choix. On ne cherche plus seulement à combler un manque, comme on comble la faim en mangeant, on désir aussi se délecter, comme lorsque que l’on déguste les mets que nous offre l’art culinaire. Le plaisir devient alors la finalité de nos désirs, c’est ce à quoi aspire la doctrine hédoniste qui considère le plaisir comme le souverain bien de l’homme. Nos désirs dépassent donc le stricte nécessaire, pour tendre vers des envies, certes moins légitimes, mais qui nous sont propres et qui nous fournissent du plaisir.   

« condamne à rester au même stade. Pour finir, L’homme peut avoir des désirs allant au delà du besoin, tendant vers un idéal et qui sont souvent àl’origine de son évolution.Nous avons vu que l’homme a des désirs qui l’ont amené à s’inventer de nouveaux besoins.

Mais aujourd’hui on vamême jusqu’à se priver de nos besoins.

C’est le cas de ceux qui suivent des régimes draconiens qui vont à l’encontremême de la nature puisqu’ils consistent à s’opposer à un besoin vital : celui de s’alimenter.

Dans leurs esprits, ledésir de rentrer dans leur bikini cet été a donc remplacer le besoin même de manger.

Mais ce n’est pas tout, nousamenons aussi nos désirs à dépasser, surpasser nos besoins en voulant franchir les barrière du possible.

Nous noussommes mis à désirer des choses que nous n’avions pas à notre portée et qui n’étaient pas dans notre nature,comme pouvoir voler.

Et cela à été plus que bénéfique car ça nous a poussé à construire des montgolfière, puis desavions, et on a finit par voyager dans l’espace.

Dans son livre, La raison dans l’histoire, Hegel a écrit : “Rien degrand ne s’est accompli sans passions”.

Les passions désignent ici les désirs, qui lorsqu’ils dépassent le besoin,deviennent alors un moteur pour la créativité et donc pour l’évolution de la civilisation humaine.

Aujourd’hui parexemple, c’est grâce à notre désir de devenir immortel qu’on commence à chercher à congeler des corps ou àregénérer les cellules de l’organisme.

Certes le désir d’immortalité constitue avant tout un intérêt personnel, mais ilpourrait être la source d’énormes progrès dans le domaine médical. Enfin, l’homme romp avec ses besoins par des désirs qui tendent vers des idéaux, des concepts, des valeursmontées de toutes pièces, comme la gloire, l’honneur ou le luxe.

Ils ne sont d’aucunes nécéssités sur le planphysique et matériel mais pourtant ils comptent assez à nos yeux pour qu’on puisse les désirer toute une vie.

Pour laplupart des gens ce sont des fantasmes, des désirs qui ne se réalisent que par le fruit de notre imagination car ils nepeuvent pas se satisfaire dans notre vie quotidienne.

Ils nous sont cependant essentiel car ils permettent de nouséchapper de la réalité, de rêver.

Qui n’a jamais rempli une grille de loto en désirant décrocher la fortune ? Qui nerêve pas d’arriver au bras d’Angelina Jolie ou de Brad Pitt sur le tapis rouge ? Personne, et pourtant très rares sontceux qui vont s’en donner réellement les moyens.

Ces désir n’ont donc pas pour but d’être réalisé comme doitobligatoirement l’être un besoin, ils se limitent juste à être des désirs.

Le désir de tendre vers un idéal se retrouveaussi dans l’art où c’est l’homme qui est producteur d’idéal.

Il va essayer de recréer, de transformer la réalité pourdonner forme à ses désirs.

Il est par exemple une réponse au désir de prolonger son existence, puisqu’il traverse lesâges et laisse une trace de l’artiste après sa mort, comme pour les dessins des grottes de Lascaux qu’on peutencore admirer aujourd’hui. En conclusion, on désir ce dont on a besoin car nos désirs tendent vers les même objets de satisfaction que lesbesoins communs à tout être vivant.

Cependant nous nous distinguons du reste des êtres vivants par d’autresdésirs qui eux rejoignent des besoins culturels.

Enfin nous aspirons aussi à d’autres choses qui dépassent le besoinet qui constituent des moteurs pour notre civilisation.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles