Désirons-nous tous la meme chose ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Le corps est donc,
comme l'indique Platon dans ce texte, une cause majeure dans le ralentissement
vers la sagesse, puisqu'il s'attache trop souvent aux biens terrestres, ou
inessentiels. Il faut savoir tirer son âme vers le haut, aspirer aux modèles de
toute vertu, de toute vérité, à savoir les Idées. Car il y a deux mondes chez
Platon, le monde sensible, celui des représentations erronées et vulgaires, et
le monde intelligible, ou monde des Idées, incarnation divine de la perfection.
Et le véritable amour (qui ressort d'un détachement de l'âme par rapport au
corps), celui qui transporte l'âme vers les biens les plus éternels, nourrira
par l'enthousiasme qu'il entraîne le désir le plus important, le désir de
vérité.
II.
De la souffrance que reflète le désir
a. Schopenhauer a dit ici
l'essentiel à ce sujet. L'homme est désir, et le désir est manque. C'est
pourquoi, pour Schopenhauer comme pour le Bouddha, toute vie est souffrance :
« Vouloir, s'efforcer, voilà tout leur être ; c'est comme une soif
inextinguible. Or tout vouloir a pour principe un besoin, un manque, donc une
douleur.
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