Devoir de Philosophie

Devoir et liberté ?

Publié le 12/02/2004

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À ses yeux, la morale ne doit pas aller contre la vie mais plutôt l'exalter. L'impératif catégorique demande l'impossible à l'homme. Car l'homme empirique est incapable de suivre la loi morale d'une manière rigoureuse. La moralité exige la perfection ; il s'agit d'obéir à la loi morale, et non de discuter de son bien-fondé. La finalité de la morale kantienne, c'est la sainteté, c'est-à-dire l'identité du désir et du devoir. C'est cet idéal d'ascétisme que rejette Nietzsche. CITATIONS: « Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, 1785.« Par respect pour la loi » : une action accomplie en conformité apparente avec le devoir n'est pas nécessairement une action morale ; pour qu'elle le soit, il faut qu'elle ait été accomplie par devoir, c'est-à-dire par pur respect de la loi morale. « Celui qui sauve un de ses semblables en danger de se noyer accomplit une action moralement bonne, que son motif d'action soit le devoir ou l'espoir d'être payé de sa peine.

« comme lois universelles dans ce même acte de vouloir." 3.

La critique du devoirOn peut distinguer la morale, faite d'impératifs, de valeurs, d'interdits (tu ne feras pas cela parce que c'est la loi), etl'éthique (cf.

Spinoza, L'Éthique), faite de règles de conduite, de compréhension et de connaissance des principes(je ne ferai pas cela parce que ce n'est pas bon pour moi).

C'est la connaissance et non l'obéissance qui peutrendre l'homme meilleur.

Nietzsche a montré le caractère péremptoire du devoir kantien ; l'impératif catégorique serésume à une formule, toujours exprimée à la deuxième personne comme une accusation : « tu dois ».

Le devoir, quiterrasse la volonté, est ainsi représenté sous les traits d'un dragon dans Ainsi parlait Zarathoustra. "Exiger que le devoir soit toujours quelque peu importun - comme le fait Kant- revient à exiger qu'il ne devienne jamais habitude et coutume : dans cetteexigence se cache un petit reste de cruauté ascétique." Nietzsche, Aurore,1880. Nietzsche détecte chez Kant un esprit de cruauté dans sa conception de lamorale.

À ses yeux, la morale ne doit pas aller contre la vie mais plutôtl'exalter.

L'impératif catégorique demande l'impossible à l'homme.

Car l'hommeempirique est incapable de suivre la loi morale d'une manière rigoureuse.

Lamoralité exige la perfection ; il s'agit d'obéir à la loi morale, et non de discuterde son bien-fondé.

La finalité de la morale kantienne, c'est la sainteté, c'est-à-dire l'identité du désir et du devoir.

C'est cet idéal d'ascétisme que rejetteNietzsche. "Exiger que le devoir soit toujours quelque peu importun - comme le fait Kant- revient à exiger qu'il ne devienne jamais habitude et coutume : dans cetteexigence se cache un petit reste de cruauté ascétique." Nietzsche, Aurore,1880. Nietzsche détecte chez Kant un esprit de cruauté dans sa conception de lamorale.

À ses yeux, la morale ne doit pas aller contre la vie mais plutôt l'exalter.

L'impératif catégorique demandel'impossible à l'homme.

Car l'homme empirique est incapable de suivre la loi morale d'une manière rigoureuse.

Lamoralité exige la perfection ; il s'agit d'obéir à la loi morale, et non de discuter de son bien-fondé.

La finalité de lamorale kantienne, c'est la sainteté, c'est-à-dire l'identité du désir et du devoir.

C'est cet idéal d'ascétisme querejette Nietzsche. « Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi.

» Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, 1785.« Par respect pour la loi » : une action accomplie en conformité apparente avec le devoir n'est pas nécessairementune action morale ; pour qu'elle le soit, il faut qu'elle ait été accomplie par devoir, c'est-à-dire par pur respect de laloi morale. « Celui qui sauve un de ses semblables en danger de se noyer accomplit une action moralement bonne, que sonmotif d'action soit le devoir ou l'espoir d'être payé de sa peine.

» John Stuart Mill, L'Utilitarisme, 1861. « Devoir ! mot grand et sublime, [...] ou trouver la racine de ta noble lige [...] ? Ce ne peut être rien de moinsque ce qui élève l'homme au-dessus de lui-même.

» Kant, Critique de la raison pratique, 1788. « Il n'y a donc qu'un impératif catégorique, et c'est celui-ci : Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tupeux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.

» Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, 1785.L'impératif kantien désigne un commandement de la raison pratique.

Il est hypothétique quand il indique simplementles moyens d'atteindre un objectif extérieur (si tu veux ceci, fais cela) ; il est catégorique quand il ordonneabsolument et sans condition. « L'obéissance au devoir est une résistance à soi-même.

» Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion, 1932.. »

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