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Dissertation barbarie

Publié le 23/10/2012

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Dissertation « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage « (Montaigne) La Littérature peut-elle, selon vous, aider à prendre conscience de la relativité de ces usages et à mieux comprendre les moeurs qui nous paraissent étrangères ? La planète est peuplée de diverses civilisations vivant différemment, qui se forgent, au cours des siècles, une façon de penser, des traditions, des religions, des opinions : des moeurs. Nombreux conflits furent déclenchés par ces mésententes car beaucoup d'Hommes considèrent des races inférieures : ceux dont les moeurs divergent. Un grand nombre d'auteurs, avec quelques siècles d'écart pour certains, prirent leur plume afin de débattre, de délibérer, de convaincre chacun sur la présence d'êtres supérieurs ou non. Montaigne, auteur du XVIème siècle, s'y oppose en écrivant : « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage «. La Littérature aide-t-elle à prendre conscience de la relativité de ces usages ? A mieux comprendre les moeurs qui nous paraissent étrangères ? Nous étudierons d'abord les méthodes de l'auteur pour tolérer les moeurs étrangers puis quelle influence la Littérature a sur ses lecteurs. Tolérer les différences de comportements étrangers à travers la Littérature Une mauvaise interprétation/vision des barbares et des sauvages Les pays civilisés ont peur des étrangers &l...

«  Les Hommes sont intimidés par l’idée que des peuples vivent différemment d’eux et aient un mode de vie dépendant uniquement de la nature.

2) Une exagération des sauvages souvent présente ­ « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » ( Des Cannibales ) : Montaigne soutient l’idée que l’on nomme des peuples barbares sans savoir ce qu’ils sont vraiment. ­ Dans son texte Cahier d’un retour au pays natal , Césaire décrit un « nègre » dans ses moindres détails, avec une réalité assez effrayante : « Et l’ensemble faisait parfaitement un nègre hideux, un nègre grognon, un nègre mélancolique, un nègre affalé […] » (l39 à 41). ­ Montaigne, dans Des Cannibales , dénonce leur non-savoir : « Ces nations me semblent donc ainsi barbares, pour avoir reçu fort peu de leçon d’esprit humain, et être encore fort voisines de leur naïveté originelle .

»(l.

19 à 21)  Les auteurs exagèrent les différences entre les peuples afin de montrer l’apeurement des pays « civilisés » B) Des jugements des sauvages 1) Une vision souvent négative des étrangers ­ Rousseau, dans son Discours sur l’origine de l’inégalité , dénonce les sauvages comme des ignorants : « L’Homme sauvage n’a point cet admirable talent ; et, faute de sagesse et de raison, on le voit toujours se livrer étourdiment au premier sentiment de l’humanité » (l.10 à 13). ­ Dans Supplément au voyage de Bougainville, Diderot, par le biais d’un vieillard tahitien, accuse les « pays civilisés » d’utiliser les étrangers : « Nous sommes innocents, nous sommes heureux et tu ne peux que nuire à notre bonheur » (l.2)  La plupart des Hommes ont une vision négative de l’étranger, et ne cherchent pas à les connaitre ; se contentant de leur confort.

2) Mais certains auteurs ressortent des points positifs ­ Lévi-Strauss, dans Tristes Tropiques, ne critique pas les sauvages, mais au contraire les envie : « On devine chez tous une immense gentillesse, une profonde insouciance, une naïve et charmante satisfaction animale, et, rassemblant sentiments divers, quelque chose comme l’expression la plus émouvante et la plus véridique de la tendresse humaine » (l.13 à 15). »

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