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Dissertation de philosophie terminale Culture

Publié le 13/04/2015

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philosophie
Dissertation Philosophie « La culture supprime-t-elle l'animalité de l'homme ? ». La culture est ce que l'homme acquiert. Cette notion regroupe plusieurs définitions. Cependant, au sens général, elle renvoie { l'action consistant { transformer ce qui est naturel. La culture n'est pas innée mais acquise par l'homme. L'animalité correspond { tout ce qui se rattache { l'animal mais également, dans un sens dérivé, { des agissements proches des animaux, c'est-à-dire à ceux d'un être non civilisé. Ce sujet nous invite à nous interroger sur le rôle exercé par la culture sur la nature profonde de l'homme, sur sa part d'animalité. Comment la culture fait-elle évoluer l'homme ? Ce sujet nous conduit aussi { nous questionner sur ce qu'est un être « humain » digne de ce nom? Un homme privé de culture possède-t-il une part plus grande d'animalité que les autres? Qu'est-ce qui dans la culture permettrait de supprimer l'animalité de l'homme ? Existe-t-il ainsi des cultures plus propices que d'autres pour supprimer cette animalité ? Enfin, si la culture efface l'animalité de l'homme, le rend-elle pour autant « meilleur » ? Il s'agira donc de se demander si elle ne rend pas dans certains cas l'homme pire que les animaux. Finalement, la culture permet-t-elle { l'homme de devenir plus humain ? Dans un premier temps, nous verrons que la culture tend à supprimer ce qui rapproche l'homme de l'animal et le rendrait ainsi plus humain. Dans un second temps, il conviendra de se demander si l'animalité que la culture tend à supprimer est un critère suffisant pour permettre { l'homme de s'élever au-dessus des animaux et s'il ne subsiste pas une part d'animalité en lui. Enfin, nous pourrons constater que la culture peut être source d'inhumanité et placer l'homme en dessous du rang animal. La culture éloigne l'homme de l'animal, tout d'abord, en supprimant ce qu'il y a d'animal en lui. Certes, ce dernier éprouve encore des besoins naturels : il doit boire, manger, dormir... Cependant, la culture a contraint l'homme { contrôler ses besoins. Il ne mange, par exemple, qu'{ certains moments de la journée. De plus, tous les hommes ne satisfont pas leurs besoins de la même manière suivant leur culture. En France, par exemple, nous avons trois repas par jour dont celui de midi, qui est le plus important. Dans d'autres pays, comme l'Angleterre, le petit déjeuner est très important, le repas de midi quasi inexistant et celui du soir servi plus tôt qu'en France. Ces habitudes culturelles tendent { nous différencier des animaux. En effet, ceux-ci ne contrôlent pas leurs besoins, ils n'ont pas d'heure de repas, par exemple. De plus, les animaux d'une même espèce satisfont tous leurs besoins de la même manière. Par ailleurs, les hommes ressentent de nombreux autres besoins, produits de la culture, qui s'ajoutent { ceux qui lui sont naturels. Par exemple, la société de consommation a créé des besoins toujours de plus en plus importants avec les nouvelles inventions promues par la publicité. Les loisirs font partie des besoins importants de l'homme, même si ceux-ci ne sont pas vitaux, ils sont valorisés dans nos sociétés occidentales, notamment depuis les Trente Glorieuses, période de naissance de la société de consommation. Il est alors dans notre culture de consommer toujours plus de biens et de services. D'autres cultures { l'inverse prônent davantage un mode de vie simple, basé sur la sobriété : consommer ce qui est nécessaire pour satisfaire les besoins naturels comme les Nambikwara, peuple indigène du Brésil central. Par ailleurs, la culture de l'homme entraîne une modification de son physique. Par exemple, la bipédie de l'homme a permis le redressement de sa colonne vertébrale. Cette bipédie est bien culturelle car Victor de l'Aveyron, enfant sauvage, qui n'a reçu aucune éducation culturelle jusqu'{ l'âge d'environ 6 ans et a vécu seul dans les bois, était quadrupède. Nos pratiques culturelles agissent donc sur notre morphologie. Par exemple, l'habillement, qui est proprement humain et culturel, a entraîné une certaine modification physique qui est différente suivant les cultures. En Afrique, dans de nombreuses cultures les hommes marchent pieds nus. Leurs plantes de pieds sont alors plus dures que les nôtres. Ceci nous montre bien que la culture influe sur la tr...
philosophie

« nous avons trois repas par jour dont celui de midi, qui est le pl us important.

Dans d’autres pays, comme l’Angleterre, le petit déjeuner est très important, le repas de midi quasi inexistant et celui du soir servi plus tôt qu’en France.

Ces habitudes culturelles tendent { nous différencier des animaux.

En effet, ceux -ci ne contrôlent pas leurs besoins, ils n’ont pas d’heure de repas, par exemple.

De plus, les animaux d’une même espèce satisfont tous leur s besoins de la même manière.

Par ailleurs, les hommes ressentent de nombreux autres besoins, produits de la culture, qui s’ajoutent { ceux qui lui sont naturels.

Par exemple, la société de consommation a créé des besoins toujours de plus en plus importants avec les nouvelles inventions promues par la publicité.

Les loisirs font partie des besoins importants de l’homme, même si ceux -ci ne sont pas vitaux, ils sont valorisés dans nos sociétés occidentales, notamment depuis les Trente Glorieuses, période de na issance de la société de consommation.

Il est alors dans notre culture de consommer toujours plus de biens et de services.

D’autres cultures { l’inverse prônent davantage un mode de vie simple, basé sur la sobriété : consommer ce qui est nécessaire pour sa tisfaire les besoins naturels comme les Nambikwara, peuple indigène du Brésil central.

Par ailleurs, la culture de l’homme entraîne une modification de son physique.

Par exemple, la bipédie de l’homme a permis le redressement de sa colonne vertébrale.

Cet te bipédie est bien culturelle car Victor de l’Aveyron, enfant sauvage, qui n’a reçu aucune éducation culturelle jusqu’{ l’âge d’environ 6 ans et a vécu seul dans les bois, était quadrupède.

Nos pratiques culturelles agissent donc sur notre morphologie.

Pa r exemple, l’habillement, qui est proprement humain et culturel, a entraîné une certaine modification physique qui est différente suivant les cultures.

En Afrique, dans de nombreuses cultures les hommes marchent pieds nus.

Leurs plantes de pieds sont alor s plus dures que les nôtres.

Ceci nous montre bien que la culture influe sur la transformation de notre corps.

Ces différences morphologiques qu’entraînent les différences culturelles nous distinguent des animaux qui ont tous les mêmes capacités physiques au sein d’une même espèce et d’une même race.

Par exemple, tous les lions ont des griffes aiguisées.

La culture a ainsi un véritable impact sur le physique de l’homme et tend alors { supprimer son animalité.

De plus, la culture tend, { différencier l’ho mme de l’animal en créant, notamment, un rapport différent de celui -ci à la nature.

La bipédie, par exemple, a permis { l’homme de poser un regard sur le monde différent de. »

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