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Dissertation - Doit-on respecter le vivant ?

Publié le 13/04/2016

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Doit-on respecter le vivant ? Est-il moralement acceptable de stocker des embryons humains, de les congeler, de les manipuler comme des choses ? On sait depuis bien longtemps, évidemment, reconnaître les différences entre le vivant et le non-vivant. Mais la science du vivant ne se constitue que lorsque l'on est à même d'expliquer et d'analyser l'ensemble des raisons qui expliquent cette différence. Cette idée n'est apparue qu'au début du XIX° siècle. On découvre alors que les êtres vivants ont un point commun : ce sont des organismes dont le but premier est de se nourrir, de pouvoir se reproduire et d'être capable d’auto réparation ou d'autorégulation. Cependant, l'idée d'être vivant a évolué et a beaucoup frappé l'imagination humaine et on en cherchait l'explication dans une force vitale que l'on pouvait appeler « âme » : c'est la naissance du « vitalisme ». Cette idée a rapidement amené les scientifiques du XIX° siècle à considérer une certaine physique du vivant, semblable à celle d'objets inertes. Les progrès de la médecine ont évolué durant ces deux siècles qui ont précédé notre ère et les travaux d'un certain nombre d'experts et de philosophes depuis une vingtaine d'années ont permis l'élaboration d'une éthique de la recherche. Nous allons voir si, en tant qu’être humain nous devons reconnaître des droits au vivant en général. Doit-on respecter le vivant ? Le vivant doit-il ou peut-il être l’objet de respect ? Quelles sont les conséquences à une humanité non respectueuse ? Dans un premier temps nous allons étudier les textes qui régissent du respect et qui l’obligent en vue d’une meilleure cohabitation, ensuite nous allons éventuellement voir si le respect se rapporte seulement à des êtres conscients, et pour finir nous allons constater en quoi les nouvelles technologies intensifient la perte d’humanité. La question du respect introduit à la morale et au droit. Le devoir désigne l’obligation à l’égard de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s’adresse à la liberté de l’individu. Pascal pointe la différence de deux formes de respect en distinguant « les respects naturels » et « les respects d’établissement ». Les premiers sont éprouvés en présence « des grandeurs naturelles », les seconds sont dus aux « grandeurs d’établissement &raqu...

« chambre des Princes.

Ce sont là des « cérémonies extérieures » c’est-à-dire une certaine manière de se conduire où l’essentiel consiste dans la conformité extérieure de la conduite à la règle sociale.

Les marques conventionnelles de respect n’impliquent aucunement le consentement intérieur de l’âme qui est, au contraire, le propre du respect éprouvé pour les « grandeurs naturelles ». Le mot respect vient du latin « respectus » qui signifie le fait de se retourner pour regarder.

Il indique donc un temps d’arrêt nécessaire devant l’objet qui attire le regard.

Cet objet nous amène donc à être en admiration.

Cependant si nous admirons un beau paysage il n’y a aucun sens à dire que nous le respectons : le respect est donc un sentiment à part comme l’explique Kant dans la Critique de la Raison Pratique .

Il est de nature morale car ce que nous sommes disposés à respecter par rapport au bien moral.

Cependant Kant montre que ce sentiment n’est pas un sentiment entièrement heureux car l’effet de la loi morale en nous est d’abord d’humilier les penchants de la sensibilité, elle porte préjudice à notre amour propre.

Mais si elle humilie notre égoïsme, la loi morale force aussi l’estime de nous-mêmes dans la mesure où nous en sommes l’auteur et où le fait d’être affecté par elle témoigne que notre nature n’est pas entièrement mauvaise. Ces « lois morales » n’étant pas vraiment écrites, l’Homme en a créés.

En effet il existe des textes qui soumettent l’Homme à respecter autrui, comme notamment la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948 qui démontre que : « Dans l'exercice de ses droits […] chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique ».

Cependant cette déclaration ne date que du XX° siècle ; avant cela et notamment au début du commerce triangulaire en 1674, l’esclavage prend son essor dans les colonies américaines. Plus tard, ce sera les traites orientales et transsahariennes organisées par les Arabes et défendues par les savants musulmans de l’époque ont duré près de treize siècles et succédaient à la traite des slaves qui n’étaient donc pas noirs, durant toute l’époque carolingienne.

Cela a été la part la plus importante et la plus destructrice de l’esclavage et a été mise en place dans le monde arabo-musulman bien avant l’occident.

Elle se distinguait par la castration systématique et massive des esclaves ainsi que l'infanticide, ce qui expliquait l'absence de leurs descendants dans de nombreux pays musulmans négriers, au contraire de ce qui s'observait avec la traite transatlantique.. »

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