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DISSERTATION - N'AGISSONS NOUS QUE PAR INTERET ?

Publié le 22/10/2015

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Antoine CONQUI TS2 N?agissons-nous que par intérêt ? De nos jours, il n'est pas rare de constater que dans le domaine politique des pays occidentaux, les citoyens se désintéressent de plus en plus, confirmé par un taux d'abstention grandissant lors des élections. A quoi est liée cette perte de confiance des citoyens envers les hommes politiques ? Lorsqu'on les interroge, ils expliquent avoir le sentiment, au travers des différents scandales politiques, comme par exemple les abus de biens sociaux, révélés régulièrement par la presse, que les hommes politiques n'agissent pour la plupart que pour leur propre intérêt. Cette propension de l'homme à n'agir que par intérêt n'est-elle qu'un reflet de notre société contemporaine ou bien au contraire est-elle inhérente à la nature humaine ? Autrement dit, l'homme est-il aussi capable d'agir de façon totalement désintéressée ? N?agissons-nous réellement que par intérêt ? A première vue, il nous semble que les actions ne sont réalisées que par intérêt. On agit tout d'abord, dans certaines situations, dans son propre intérêt, dans le cadre de ce que l'on pourrait appeler l'instinct de survie. A un stade moins basique, l'homme est souvent amené à se comporter en vue d?accéder au bonheur, par la recherche des plaisirs. Kant définit cela par l'impératif hypothétique. Enfin, on peut agir dans l'intérêt d'un groupe pour le bien commun. Pourtant, cette question recouvre un paradoxe. On peut alors se demander si, dans ce qui nous semble une liberté d'action en vue d'un intérêt connu, il y a d'autres moteurs de l'action, extérieurs à notre personne. Cependant, les actions que nous faisons ne sont, en effet, pas forcément issues de notre initiative mais imposées par un individu, dans le cas de la contrainte, de l'impératif catégorique selon Kant. Il peut encore s'agir d'une morale ou du devoir, selon la doctrine de l'utilitarisme de Bentham. Finalement, les actions peuvent encore être issues de l'altruisme dénué d'intérêt personnel, moteur d'actions propre à l'être humain. Mais après tout, on peut se demander si l'on est toujours conscient de la motivation qui nous pousse à agir. En effet, dans une même action, on peut croire à une motivation qui n'est qu'illusion. On peut également s?interroger sur la liberté de nos actions, par l'influence du monde extérieur qui influe sur le subconscient. Il s'agit donc d'une question cruciale dans toute réflexion sur l'intérêt dans notre société de plus en plus inconsciemment poussée vers la consommation. Cela nous pousse à nous interroger sur les relations que nous entretenons avec les individus. On peut alors remettre en question toute la société, comme on le croit souvent, de la politique, guidée par le pouvoir, au commerce et aux finances, guidées par l'argent. On peut finalement s'élever vers une société utopique, dont l'altruisme et la satisfaction des besoins nécessaires seraient les seuls moteurs d'actions. A première vue, il nous semble agir très souvent par intérêt. Toutes les actions de la vie quotidienne nous semblent menées par un intérêt. Dans le cas de non-connaissance de la motivation, le fait d?agir est alors remis en question et semble inutile. Car en effet, l?intérêt revient à trouver au sein des actions ce qui est utile et avantageux. C?est la définition même de l?intérêt. On peut alors donner comme exemple la chasse des hommes primitifs : ils chassent dans un seul intérêt qui leur est avantageux, se nourrir pour survivre. Cela introduit la partie de cette partie, portant sur l?instinct de survie et de conservation. Pour vivre et survivre, l?homme entreprend de nombreuses actions, des plus basiques comme respirer, dormir et se nourrir. Ces actions sont indispensables, naturelles et nécessaires à l?être humain, cela relève de l?instinct. Il est donc naturellement dans l?intérêt de l?individu, sont utiles de façon primaire, sinon il ne le ferait pas, tout simplement. L?homme ne s?en rend pas forcément compte mais la recherche inconsciente de ce qui est utile occupe une grande partie de ces actions. L?homme fixe des priorités dans l?ordre d?importance de ses actions. Les besoins naturels nécessaires passent donc forcément avant le reste. On peut penser que nous sommes tous différents lors de la réflexion sur l?intérêt d?une action, or notre instinct est commun à l'ensemble du vivant, que ce soit les animaux ou les humains. Pourtant, l?importance de survie diffère d?une espèce à l?autre. Les animaux, par exemple, peuvent développer d?énormes capacités d?actions quand il s?agit de nourrir ses petits ou de les protéger du danger. L?instinct maternel des lionnes illustrent bien ce dévouement basé sur une motivation claire et définie. Le texte qui porte le plus à interprétation de la notion d?utilité liée à la définition première de l?intérêt est la doctrine de l?utilitarisme présente, notamment dans Principes de morale et de législation de Bentham. Le philosophe déclare dans son ouvrage : « On peut dire qu?une action est conforme au principe d?utilité ou plus simplement qu?elle est utile (relativement à la société en général) lorsque sa tendance à accroitre le bonheur de la société est supérieure à ce qui le diminue. ». Cette citation s?analyse clairement, dans le fait que l?homme définit lui-même la volonté qui la pousse à agir lorsqu?il s...

« inconsciemment poussée vers la consommation.

Cela nous pousse à nous interroger sur les relations que nous entretenons avec les individus.

On peut alors remettre en question toute la société, comme on le croit souvent, de la politique, guidée par le pouvoir, au commerce et aux finances, guidées par l'argent.

On peut finalement s'élever vers une société utopique, dont l'altruisme et la satisfact ion des besoins nécessaires seraient les seuls moteurs d'actions. A première vue, il nous semble agir très souvent par intérêt.

Toutes les actions de la vie quotidienne nous semblent menées par un intérêt.

Dans le cas de non -connaissance de la motivation, le fait d’agir est alors remis en question et semble inutile.

Car en effet, l’intérêt revient à trouver au sein des actions ce q ui est utile et avantageux.

C’est la définition même de l’intérêt.

On peut alors donner comme exemple la chasse des hommes primitifs : ils chassent dans un seul intérêt qui leur est avantageux, se nourrir pour survivre.

Cela introduit la partie de cette pa rtie, portant sur l’instinc t de survie et de conservation.

Pour vivre et survivre, l’homme entreprend de nombreuses actions, des plus b asiques comme respirer, dormir et se nourrir.

Ces actions sont indispensables, naturelles et nécessaires à l’être humain , cela relève de l’instinct.

Il est donc naturellement dans l’intérêt de l’individu, sont utiles de façon primaire, sinon il ne le ferait pas, tout simplement.

L’homme ne s’en rend pas forcément compte mais l a recherche inconsciente de ce qui est utile occ upe une grande partie de ces actions .

L’homme fixe des priorités dans l’ordre d’importance de ses actions.

Les besoins naturels nécessaires passent donc forcément avant le reste .

On peut penser que nous sommes tous différents lors de la réflexion sur l’int érêt d’une action, or notre instinct est commun à l'ensemble du vivant , que ce soit les animaux ou les humains.

Pourtant, l’importance de survie diffère d’une espèce à l’autre.

Les animaux, par exemple, peuvent développer d’énormes capacités d’actions quan d il s’agit de nourrir ses petits ou de les protéger du danger.

L’instinct maternel des lionnes illustrent bien ce dévouement basé sur une motivation claire et définie.

Le texte qui porte le plus à interprétation de la notion d’utilité liée à la définition première de l’intérêt est la doctrine de l’utilitarisme présente, notamment dans Principes de morale et de législation de Bentham.

Le philosophe déclare dans son ouvrage : « On peut dire qu’une action est conforme au principe d’utilité ou plus simplement qu’elle est utile (relativement à la société en général) lorsque sa tendance à accroitre le bonheur de la société est s upérieure à ce qui le diminue. ».

Cette citation s’analyse clairement, dans le fait que l’homme définit lui -même la volonté qui la pousse à agir lorsqu’il s’agit de sa propre survie ou de son intégrité physique ou morale.

On peut donc en conclure que l’hom me place en priorité les actions dont l’intérêt s’assimile aux besoins primaires et nécessaires de survie et de conservation.

Nous pouvons finir d’illustrer ce paragraphe par celui d’Epicure dans la. »

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