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Dissertation sur Voltaire, le traité de la tolérance

Publié le 23/03/2014

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Au XVIIème, soucieux d’encadrer la société et les arts dans des règles – ce qu’on a appelé « le classicisme »- s’est substitué un XVIIIème siècle plus agité, bousculant l’ordre établit, tant sur le point social, politique, qu’artistique. C’est ainsi qu’une nouvelle conception de l’homme et de la société s’est peu à peu développée, et a mis à mal la monarchie.    Jean Orieux rend compte de cette évolution quand il écrit qu’ «à l’image des philosophes du XVIIIème, Voltaire, par ses engagements et son esprit d’insoumission, nous plonge dans les contradictions de la société entre l’obscurantisme et une pensée éclairée. »    Dans une première partie, nous aborderons l’aspect de l’obscurantisme de la société. Ensuite, nous évoquerons les oppositions de certains auteurs, philosophes par leurs engagements contre l’Ancien régime. Et enfin, nous parlerons des idées de Voltaire, de ses engagements qui s’opposent à l’idée de l’Ancien régime.    Jean Orieux qualifie « d’obscurantisme » la société d’Ancien régime.    Alors, pourquoi peut-on qualifier ainsi la société du XVIIIème ?    Tout d’abord, l’Ancien régime est un régim...
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« violence, l'arbitraire par des disgrâces, des bastonnades, des lettres de cachets.

Ce régime refuse la liberté de penser.

   Par ailleurs, la société de cette époque est fondée sur les préjugés, les traditions et les superstitions, sur les mythes sacrés comme la puissance tutélaire de l'Eglise, la nature divine du pouvoir royal.

Les jugements de cette époque étaient basés sur la religion des jugés plutôt que sur la science, et les peines allant parfois jusqu'à la mort comme l'Affaire Sirven.

Les catholiques et protestants étaient violents entre eux.    La société vivant de l'obscurantisme devra faire face aux oppositions des philosophes des Lumières qui vont s'engager pour changer la société et le régime.    A cette société « vieillie », figée s'oppose, dans le même temps, une nouvelle vision de l'homme et du nouveau monde.    Alors, qui sont ceux qui contestent l'ordre ancien défendu par la monarchie ? Quelles idées développent-ils ?    Tout d'abord, les philosophes raisonnent le peuple, ils ont le souci de la vérité, le philosophe est un homme honnête, il est l'homme de Raison.

Les philosophes doivent faire avancer la société selon leur époque.    Ainsi, à cette époque, c'est la monarchie absolue qui est visé par les « Lumières ».

De l'esprit des lois reflète les idées des philosophes de Lumières.

Dans cet ouvrage, Montesquieu y définit trois types d'institutions, chacune marquée d'un caractère bien précis : la monarchie définie par l'honneur, la république par la vertu et la tyrannie forcément monstrueuse.

L'auteur évoque un partage des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.. »

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