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Doit-on chercher à dominer la nature ?

Publié le 26/02/2012

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Selon notre philosophie, l'évolution affective, sociale, technique et culturelle, suit une sorte de courbe ascendante. Elle est l'asymptote qui tend vers la perfection. Ce chemin, vers notre épanouissement nécessite évidement travail et remise en cause. La nature est un thème primordial pour nos contemporains. La domination de la nature est synonyme d'un pouvoir exercé sur elle, mais nous pouvons y voir également la notion d'une compétition, ou l'un domine, surpasse l'autre ou plus simplement encore la domination au sens figurer de maitrise d'un domaine.

Si l'on considère la nature comme un environnement donné de l'homme, on peut sans doute dire que l'homme domine cet environnement naturel en lui désobéissant, c'est-à-dire en refusant de l'accepter tel qu'il est, en s'opposant à lui et en le modifiant par son travail. Ainsi l'homme crée-t-il contre la nature un monde artificiel qu'il maîtrise. Mais si l'on la considèrera comme un ensemble de lois,  on ne voit pas comment l'homme pourrait dominer la nature en lui désobéissant, c'est-à-dire en désobéissant à ses lois, qui par définition sont universelles et inviolables (ainsi la technique humaine ne peut se soustraire aux lois de la nature). De plus, dans un contexte ou l'Homme maltraite la nature et se questionne sur les conséquences possibles de ses transformations, nous pouvons nous demander s'il est bien, éthique, de viser à dominer la nature. Modifiant celle-ci, la technique est-elle positive ou non ?

« des techniques de greffe sur des arbres permettant de modifier la nature, d'en accélérer les processus, de la faire produiredes fruits « plus gros et plus sucrés ».

L'anthropogénèse est donc une techno genèse.

Ces transformations imposées à lanature se révèlent être d'une grande utilité pour l'homme, notamment du point de vue médical.

On peut ajouter qu'au20ème siècle, Bloch, dénonçant par ailleurs le détournement de la technique à des fins guerrières, prolonge par ailleurs, dansson principe espérance, les vues de Bacon.Le progrès de la technique permet également d'aider des gens par la médecine.

On voit des femmes stériles avoir desenfants, des victimes de guerre ou des personnes mal dans leur peau utiliser la chirurgie esthétique… Cesaméliorations apportent donc de la joie a l'Homme.De plus, n'a-t-on pas aujourd'hui la possibilité de voyager, communiquer avec le monde entier ? N'est-ce pas là une prouessede la technique ? Elle nous permet de voir, par exemple avec des reportages une nature éloignée, dont nos ancêtres nepouvaient avoir idée.

Qui plus est, grâce à l'avion, au train, a la voiture, nous pouvons migrer de la mer aux montagnes, dudésert à la ville en un rien de temps.

En effet, une distance à parcourir qui prenait autrefois plusieurs jours, voir plusieursmois, s'exécute maintenant en seulement quelques heures.

Grace à la télévision, aux livres ou aux films, l'hommecontemporain a une conscience globale de la nature que ses ancêtres n'avaient pas.

Par exemple, un citadin n'ayant jamaisvoyage peut se sentir consterné par la menace de disparition des baleines alors même qu'il n'a aucun intérêt objectif à leurpréservation.

Ainsi la technique permet d'éveiller les consciences sur ce qui se passe dans le monde entier.

Nous pouvonsnoter également que la technique apporte des machines qui facilitent le travail de l'homme.

L'exemple le plus flagrant seraitsurement la mise en évidence que, de loin, les machines on permit une abolition de l'esclavage plus que les philosophes.C'est grâce à cette technologie que des tâches ingrates à l'homme ont été supprimées.

B- ASPECTS ECONOMIQUESLes hommes, comme les animaux doivent, pour vivre, satisfaire leurs besoins.

Ce qui distingue de prime abord l'homme àl'animal, c'est qu'il crée des moyens (outils, techniques) permettant de satisfaire ses besoins et qu'il transforme la nature parson travail.

Le processus de travail se décompose en trois étapes distinctes:- L'activité personnelle de l'homme, le travail proprement dit- L'objet sur lequel le travail agit- Le moyen par lequel il agitAucunes ne peuvent être évitées.

En transformant la nature, il se transforme donc lui-même.

C'est à cette relationdialectique entre l'homme et la nature que Marx donne le nom de praxis.

On aboutit finalement à la distinction des moyensde productions (matières premières, outils) au travail productif (l'activité de l'homme).

Tout travail produit une valeurd'usage : un objet utile à la vie.

Avec la division du travail apparait nécessairement une valeur d'échange : celui qui produit dublé contre une autre « valeur d'usage » comme du tissu par exemple.Apres un raisonnement tel que celui-là, comment réfuter que l'Homme, dans une société de commerce et d'échangesmondiaux, peut ne pas essayer de dominer la nature ? Car en effet, nous constatons bien qu'il est inévitable pour créer etprospérer de dominer la nature.Cependant, cette modification de la nature n'a pas toujours de buts comme la survie, elle permet aussi à l'Homme defaçonner un Univers dans lequel il sera confiant, rassure.

L'alternative est donc la suivante : l'homme artificialise-t-il la naturepour satisfaire des besoins naturels ou bien pour affirmer son être ? La transforme-t-il pour avoir plus ou pour être à traverselle, pour se retrouver en elle ? Il se pourrait que l'enjeu du travail de la nature ne soit pour l'homme ni d'acquérir, ni des'exprimer, mais de se constituer, de s'humaniser.

C- NOTION DE COSMOS RASSURANT POUR L'HOMMENous pouvons observer que dans toutes les civilisations, Egyptienne, Grecque, durant la Renaissance et encore aujourd'hui,l'Homme n'a eu de cesse d'essayer d'organiser l'univers, trouver de l'ordre, des lois qui régissent le monde.

Comprendre lemonde, là est la question.

C'est avec le monothéisme que naît la conception de l'homme supérieur à la nature.

Cette nature aété créée par Dieu pour l'homme qui peut en devenir le «maître et possesseur » (Descartes).Mais l'Homme, en dominant la nature n'essaie-t-il pas d'imposer à la nature des lois qui ne lui sont pas propres ? Par exemple,n'a-t-on pas tout d'abord affirme que la terre était plate et refuse d'admettre que c'était faux ? L'Homme travaille ce mondepar le biais de la technique.

Au-delà de la formation du moi individuel, c'est dans le Travail et dans l'Histoire que s'exprime lapleine puissance édificatrice.

Travailler, c'est en effet nier la nature pour la vaincre, c'est construire des outils pour soumettrele monde extérieur à la forme humaine.

Ainsi l'Homme humanise-t-il les choses et dompte-t-il la nature.

Il exerce uneactivité pratique, expression qui désigne une transformation des choses extérieures, marquées, dès lors, du sceau del'intériorité humaine.

Dans sa dialectique du maitre et de l'esclave, Hegel souligne que bien qu'a priori le maitre soit pluslibre, c'est bel et bien l'esclave qui travaille sur lui-même, « se forme et s'éduque », et devient plus libre que son maitre quidevient dépendant de cet esclave.

Ainsi, la domination de la nature apporte à l'Homme une éducation.Nous pouvons ajouter que l'Homme, en dominant la nature grâce à la culture, se crée un Cosmos (univers pris en tant quesystème ordonné, harmonieux).

C'est en dominant la nature qu'il y impose ses propres règles et a un sentiment de sécurité.

Nous pouvons même allez plus loin en considérant que l'Homme cherche à transformer la nature, la dominer pourl'humaniser, la faire participer à son existence culturelle et historique.

Façonner la nature a son image ou même à ses rêves,n'est-ce pas le désir de beaucoup d'entre nous ? Par exemple, des iles artificielles gigantesques en forme de palmier, une. »

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