Doit-on craindre d'être assujetti à la technique ?
Publié le 27/02/2008
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«
IntroductionTout homme vise au bonheur.
Nous avons voulu une civilisation techniquement et scientifiquement développée.Notre vie matérielle s'est considérablement améliorée (hygiène de vie, progrès médicaux, développement des moyensde transports et des médias, etc.).
On peut aussi se demander si la prolifération technique doit nous effrayer etéveiller en nous un sursaut de sagesse, et pourquoi ?
I.
Pourquoi faudrait-il avoir peur de la technique ?
La technique améliore nos conditions de vie- La technique est d'abord au service de l'homme.
Elle lui a permis d'améliorer ses conditions de vie, de sortir de laposition précaire qu'il occupait au sein de la nature.
L'utilisation du feu, des matériaux, l'agriculture, l'industrie lui ontpermis de maîtriser son environnement.
Grâce à ce pouvoir souhaité par Descartes, l'homme vit mieux : sa santé, salongévité, son hygiène de vie en général ont suivi une courbe ascendante.
La technique facilite la vie quotidienne- De même, la technique a facilité notre vie : robots électroménagers, nouveaux moyens de transports, decommunication réduisant les distances.
On pense donc au progrès, à l'amélioration des conditions de vie lorsqu'onparle de technique.
L'activité technique valorise la créativité, l'ingéniosité humaines.« Selon que nous sommes plus ou moins âgés, nous avons vu se propulser sur les routes les premières automobiles ;nous avons levé des yeux émerveillés vers le ciel où évoluaient les premiers monoplans et biplans, les premiersdirigeables ; ravis, nous avons décroché les récepteurs des premiers téléphones, ou manié les boutons des premiersappareils de radio : comment aurions-nous pu ne pas nous dire que le progrès matériel est décidément une bellechose, et qu'il suffit de se laisser entraîner par lui pour voir aborder les améliorations qui rapprochent les hommes, etqui rendent la vie à la fois plus facile et plus agréable.
» Comme il était tentant de répéter avec Cournot : « Il estdevenu impossible qu'une nation parvenue à la hauteur de la civilisation succombe sous les assauts de la barbarie,qu'elle vienne du dedans ou du dehors.
» Mais les expériences de la guerre et celles de l'après-guerre nous ontrévélé un autre aspect de la machine, nous en faisant connaître la puissance destructrice et désorganisatrice : ellesont fait succéder à l'optimisme radical d'hier un pessimisme non moins radical, non moins naïf, car « on paraît oublierque la machine n'est rien que par l'homme qui l'invente et qui l'utilise », écrivait RM.
Schuhl en 1935-1936 dansMachinisme et Philosophie, PUF.
Le progrès a donc son revers.
II.
La rançon du progrès
• Se protéger de la technique- Pollution, persécution, destruction : voilà ce que nous offre aussi la technique aujourd'hui.
On dirait que l'homme,producteur de la technique, est obligé de s'en protéger s'il ne veut pas être détruit.
Mais comme le dit PM.
Schuhl, «la machine n'est rien que par l'homme qui l'invente et qui l'utilise » (cf.
analyse kantienne des impératifshypothétiques techniques qui ne visent que l'utile, l'intérêt, sans se préoccuper de la valeur morale de la findésirée).• L'homme doit raisonnablement s'interroger sur le progrès technique- Donc, au-delà de l'efficacité se pose le problème de la moralité, des fins de toute activité humaine.
L'homme doits'interroger sur le sens, la valeur de son activité et, comme le dit Kant, se demander s'il « traite l'humanité, en soicomme en autrui, toujours comme une fin et jamais simplement comme un moyen » (impératif catégorique =impératif du devoir = de la conscienh ? ?z? ? ? ¸ ? .
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