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Doit-on dire que nous ne sommes pas les plus malheureux?

Publié le 17/11/2019

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Dans notre société actuelle, l’Homme ne se contente pas du bien-être physique et psychique et d’un état de contentement de ses besoins. Animé par l’illusion du bonheur, il est en quête perpétuelle d’un état de satisfaction complet et durable qui est assuré par le désir. Cependant nous ne sommes jamais pleinement satisfaits lorsque l’on accède à l’objet de notre bonheur, ce qui nous pousse à désirer autre chose. Cette mécanique du désir ou plutôt ce cercle du manque ne cesse donc jamais. De ce fait, nous tombons dans un manque infini et redondant où nous pouvons nous demander si finalement la course à la réalisation de nos désirs n’est pas la cause de notre malheur. Alors pourquoi ne pas les limiter pour atteindre le bonheur ? Fort de ce constat doit-on dire que nous ne sommes pas les plus malheureux ? Fuir le malheur semble en effet le but que chacun se fixe. En effet, chaque jour de mauvaises nouvelles nous assaillent que ce soit par notre téléphone, la radio mais aussi la presse et la télévision. Maisons inondées par la boue, tsunami, tremblements de terre… Ces catastrophes nous amènent à penser que nous ne sommes pas les plus malheureux, elles nous permettent de se rassurer et de relativiser. Ces formes de pensées  constituent une condition de bonheur. Le malheur empêche t-il le bonheur ? Ou bien au contraire doit-on atteindre le malheur pour pouvoir accéder au bonheur ? La satisfaction de ne pas avoir à vivre les malheurs et les souffrances d’autrui nous poussent-elles dans une joie ? Mais le malheur des uns fait-il réellement le bonheur des autres ? Toutes ces questions posent un problème assez clair : on cherche finalement à savoir si l’on peut définir le bonheur comme la seul contrepartie du malheur. Pour tenter de répondre à ce problème, nous allons voir dans un premier lieu la joie que l’on tire à ne pas être les plus malheureux. Puis si ce contentement peut-il être ce pourquoi on s’estime et comment il ne peut pas véritablement nous rendre heureux. Enfin, nous expliquerons que le bonheur n’est pas un contentement arrogant du malheur mais un pouvoir sur nos propres passions...

«     Dans notre société actuelle la majorité des personnes sur terre sont continuellement entrain de raconter leur malheur, qui n'a pas entendu l'expression « On ne devrait jamais se plaindre, il y a toujours pire ». Nous allons donc chercher la joie que l'on tire à ne pas être les plus malheureux, elle peut être dérivée en quatre autres passions.

En effet, en fonction de notre disposition intérieure, positive ou négative, la joie peut être plus ou moins présente dans notre vie.

Il est vrai que chaque personne à une approche différente du malheur. Par exemple apprendre qu'un proche à un cancer nous attriste forcément mais chaque personne réagit différemment à cette nouvelle en fonction de son caractère.

Certaines personnes apparentent la mort à l'annonce de cette maladie et elles vont se renfermer sur elles-mêmes tandis que d'autres continuent d'avancer, avec l'envie de savourer la vie.

Dans tous les cas, quelque soit la personne, optimiste ou pessimiste, nous allons forcément penser que nous ne somme pas malheureux car nous ne nous sommes pas personnellement atteints.

De plus, la violence des informations (guerre, famine, tremblements de terre …) nous permettent de relativiser car ces drames qui touchent des populations entières sont beaucoup plus graves qu'une maladie.

Nous sommes chanceux d'avoir plus malheureux que nous. La façon dont nous sommes affectée d'un bien ou d'un mal que nous voyons arriver aux autres varie en fonction de la mentalité de chaque individu.

Le malheur des gens qui ont tout perdu car leurs maisons a été renversé par l'eau ou par des torrents de boue nous affecte.

En outre le fait que nous ne soyons pas touché par leur malheur nous tire un contentement qui nous incite à confirmer que nous ne sommes pas les plus malheureux. Nous pouvons aussi ressentir un sentiment de bien-être face au bien ou au mal que se font les autres hommes mutuellement.

C'est évident que nous ne sommes pas heureux de voir la guerre dans d'autres pays et des enfants sous les bombardements mais le sentiment de ne pas être à leur place nous procure une joie intérieure. Face au bien ou au mal issus du jugement d'autrui à notre égard nous pouvons constater un enthousiasme. »

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