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Doit-on obéir à une loi injuste?

Publié le 17/07/2012

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Ne pas obéir à la loi peut être motivé par la volonté de changer cette loi. Puisque je trouve la loi injuste, pourquoi ne pas m’engager à changer cette loi? Cette volonté de changement s’est principalement illustrée avec Martin Luther King. Le droit peut être une machine totalement folle (comme le montre également F. Kafka dans Le Procès). Les lois ségrégationnistes américaines étaient moralement injustes envers la communauté afro-américaine. Partant de ce principe Rosa Parks, citoyenne lambda, refusa de céder sa place de bus à un blanc sous prétexte qu‘elle était noire. Le tollé que créa cette histoire enclencha le début de la lutte pour les droits civiques de Martin Luther King. Cette femme a donc désobéit à une loi d’un état démocratique non pour son seul confort personnel mais comme un acte de rébellion contre une loi injuste (et injustifiée). Cette désobéissance et la lutte qui s’en suivit modifia les lois américaines sur la ségrégation et accorda aux afro-américains les mêmes droits que les blancs.

« Nietzsche a écrit à la fin du 19ème qu’il faut respecter la puissance de sa volonté singulière plus que les lois.

En effet comme pour Antigone dans la pièce deSophocle la volonté de l’Etat n’est pas toujours juste et en corrélation avec nos idées.

Au 20ème siècle peu sont ceux qui ont résistés face au régime nazi.

Cependanton peut oser penser que tous ceux qui n’ont pas résisté face à ce régime totalitaire n’étaient pas pour autant d’accord avec ses idées.

Pourquoi n’ont-ils alors pasrésisté aux lois de cette dictature? La résistance est toujours un acte dangereux puisqu’elle place en dehors de la loi, « hors la loi ».

Une loi ayant une visée punitive,quand elle n’est pas respectée cela faisait courir des risques à ces résistants.

Mais les résistants ont accepté de désobéir à l’ordre établit pour protéger les populationsvisées par la politique antisémites du IIIème Reich. Dans ce contexte, la loi injuste (comme celles de Nuremberg de 1935) ne peut moralement pas être suivie.

La notion de justice au sens commun du terme est iciévidemment bafouée: ces lois allemandes n’étaient que le premier pas de ce qui deviendra la solution finale moins de dix ans après.

La désobéissance sur le momentn’est alors évidemment pas tolérée comme pour toute loi mais lorsque la société prend conscience de son caractère injuste (lors par exemple de la découverte descamps de concentration/extermination) la situation se renverse: une loi n’a pas un caractère éternel et elle peut être contestée rétroactivement.

Ceux qui ont été dans lalégalité en appliquant les Lois de Nuremberg ont été jugés après la guerre dans le procès du même nom.

Le droit positif est relatif, mais le droit naturel avec la moraleperdure.

C’est la différence entre les lois juridiques et les lois universelles naturelles.

Alors obéir oui mais sans laisser la réflexion personnelle et morale de coté. c.

Ne pas obéir pour changer la loi Ne pas obéir à la loi peut être motivé par la volonté de changer cette loi.

Puisque je trouve la loi injuste, pourquoi ne pas m’engager à changer cette loi? Cette volontéde changement s’est principalement illustrée avec Martin Luther King.Le droit peut être une machine totalement folle (comme le montre également F.

Kafka dans Le Procès).

Les lois ségrégationnistes américaines étaient moralementinjustes envers la communauté afro-américaine.

Partant de ce principe Rosa Parks, citoyenne lambda, refusa de céder sa place de bus à un blanc sous prétexte qu‘elleétait noire.

Le tollé que créa cette histoire enclencha le début de la lutte pour les droits civiques de Martin Luther King.

Cette femme a donc désobéit à une loi d’unétat démocratique non pour son seul confort personnel mais comme un acte de rébellion contre une loi injuste (et injustifiée).

Cette désobéissance et la lutte qui s’ensuivit modifia les lois américaines sur la ségrégation et accorda aux afro-américains les mêmes droits que les blancs. Choisir de désobéir à la loi n’est jamais un acte anodin.

Le choix de la désobéissance passe par une réflexion personnelle sur sa propre morale et sa propre notion dejustice.

Pour le bien commun il vaut mieux suivre les lois en général.

Mais quand une loi devient injuste le bien commun peut nécessiter la désobéissance.

En effet lebien commun en Allemagne durant le IIIème Reich n’était pas de suivre le Führer puisque cela a entrainer une Guerre Mondiale mais au contraire de le combattrepour pacifier au final la situation.

Comme dans tout il convient de s’interroger et d’agir lorsqu’un problème s’impose à nous.. »

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