Devoir de Philosophie

DROIT ET MORALE

Publié le 03/04/2011

Extrait du document

droit

   Définitions des termes du sujet:    Droit: « ensemble des règles qui régissent la vie en société en sanctionnant la puissance publique «. Il faut distinguer deux catégories: le droit objectif (ensemble des règles régissant la vie en société en sanctionnant la puissance publique), le droit subjectif (prérogatives individuelles que le droit objectif reconnaît à certains individus comme la jouissance d'un bien par exemple), et le droit positif (droit posé tel qu'il existe, tel qu'il est appliqué actuellement sur le territoire).  Morale: ensemble des règles de conduite considérées comme impératives dans une société donnée et érigées souvent en doctrine. La morale est un phénomène social.  Et: relations et influences des deux termes. Leur corrélation.   

droit

« Quels rapports peut on établir entre droit et morale? I- Confusion: Les raisons d'une confusion:Dans les deux cas on a affaire à des systèmes normatifs.

Le droit comme la morale définissent ce qu'il doit être,donnent un idéal de comportement (ou d'esprit), prescrivent des obligations et se fondent tous deux sur le principede liberté.La règle morale et la règle juridique ont parfois le même contenu: ex de la norme prescrivant de ne pas tuerprésente et dans la morale ( 5e commandement du Decalogue: «tu ne tueras pas») et dans le droit (art 222.1 ducode pénal « le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre.

Il est puni de 30 ans deréclusion criminelle).La morale et le droit possèdent des règles communes : l’honnêteté, la dignité de la personnehumaine… II- Deux notions distinctes: La morale vise l’élévation de l’homme, c’est-à-dire son perfectionnement personnel.

Elleimpose des devoirs à l’homme à travers l’énonciation de grands principes.

Le droit vise à lapréservation de l’ordre social à travers l’exposé de règles neutres et précises.

Les sanctions sontaussi largement différentes puisqu’elles sont psychologiques pour les règles morales (le remords parexemple), mais contraignante pour le droit (emprisonnement par exemple).Dans le monde moderne, le droit renvoie à la communauté civile (collectif) et la morale à l'ordre privé : la justice estune valeur publique alors que la dignité est une vertu privée.Le droit ne régit pas, heureusement, tous les rapports sociaux, il reste ce qui est simplement mal vu, ou honteux : lemensonge, la méchanceté, l’incivilité, la lâcheté...

Ces comportements ne sont condamnables que sur leplan moral et n'ont d'autre conséquence que la conscience de leur indignité par ceux qui y succombent ; de même,le comportement vertueux est en lui-même sa propre récompense.

L’immoralité n’est juridiquementcondamnable que lorsqu'elle a des conséquences publiques : le mensonge peut devenir faux témoignage, laméchanceté dégénérer en coups et l’incivilité prendre la forme d'injures publiques.

Le jugement moral estimpuissant à prévenir tout comportement délictueux.La société a le droit de se défendre et pour ce faire les moyens de punir ; d'où la sanction qui a pour objet et poureffet de rendre tangible la règle de droit ; sans punition pas de loi qui tienne, et sans loi pas de démocratie possible.La sanction n'a cependant aucun pouvoir de corriger ou d'annuler la faute morale, ni bien sûr de réparerl’infraction commise, elle n'est pas dirigée vers le passé mais porte entièrement sur le présent et l'avenir :elle tend à prévenir le renouvellement du manquement à la règle par celui qui l'a commis et ceux qui voudraientl'imiter.

Son caractère exemplaire a pour but de constituer une protection pour la société.

Dansl’établissement, elle doit aussi être éducative, ce qui implique certaines conditions. INTRODUCTION: Selon G.Cornu, «le droit n'est pas le seul régulateur de la vie en société».

Cela sous entend que la vie en sociétéserait régie par différents types de règles, pas uniquement des règles de droit, qui permettent et garantissent unecohésion entre les individus.

Si le droit est comme l'indique sa définition, le garant de la coexistence sociale, il n'enest pourtant pas le seul.En effet, nous pouvons distinguer que, outre la notion de droit, la morale, qui serait une inspiration des règles dedroit, joue de même un rôle essentiel dans la vie en société.Le droit se définit comme un ensemble de règles qui régissent la vie en société et dont le respect est garantit par lapuissance publique, c'est une notion évolutive qui est le protecteur de la civilisation («Le droit est un corps derègles ordonnant la vie en société de façon à éviter l'anarchie entre les membres du corps social»C.

Larounet) .

Ledroit se décline en trois grandes branches: tout d'abord le droit objectif qui est l'ensemble des règles juridiquesobligatoires et applicables sur un territoire donné; puis le droit subjectif qui est l'ensemble des prérogativesindividuelles que le droit objectif reconnaît à certains individus (jouissance d'un bien par exemple); et enfin le droitpositif qui est le droit posé tel qu'il existe, tel qu'il est appliqué actuellement sur le territoire.

Quant à la morale, ellese définit comme une notion individualiste, c'est l'ensemble des règles de conduite considérées comme impératives(dans une société donnée) et érigées souvent en doctrine.

La morale est un phénomène social.

A première vue,droit et morale semblent être deux notions similaires, ayant la même préoccupation (coexistence sociale) et la mêmestructure (ensemble de règles), mais ce n'est qu'en apparence.

Si la définition des relations entre morale et droit a,au fil du temps, suscité pléthore de débats et questionnements, c'est bien parce qu'il est aussi facile de différenciercatégoriquement les deux notions que de les assimiler.

Les enjeux du sujet « droit et morale » sont donc dès lors dedéterminer exactement tant les rapports que les rasions pour lesquelles une assimilation entière de ces deux notionsest impossible, mais que partiellement morale et droit se regroupent autour d'une même finalité ou contenu, voircaractère.

Il est ainsi nécessaire de se demander en quoi la morale et le droit sont deux notions aussi bien similairesque distinctes.

Pour cela, l'étude des similitudes (I), dans un premier temps, est primordial; pour ensuite analyser les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles