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Du contrat social - Jean-jacques Rousseau - Chapitres 1 à 4

Publié le 24/02/2012

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rousseau

Rousseau est le penseur républicain par excellence. Res publica : la chose publique Tous les Hommes sont concernés par la chose publique. Il ne faut pas confondre République avec une forme de gouvernement.  Il y a deux grands concepts politiques :

  • La souveraineté : forme commune et forme publique qui résulte de l’aristocratie. Il y a une politique de plusieurs individus.

  • Le gouvernement : Va exprimer ses volontés sous la forme de loi.

Qui est la source de la souveraineté ? D’où provient-elle ? A qui appartient cette force ? Qui aura l’exercice de cette force ? A l’époque de Rousseau, la réponse à toutes ces questions était : Dieu. Au XVIème siècle, Ramsay disait « certains Hommes naissent propres à gouverner, tandis qu’une infinité d’autres semble nait pour obéir. «  Au XVIIème siècle, Bossuet est pour la monarchie de droits divins. Tandis que pour Rousseau, c’est le peuple qui est la réponse.

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« Les adverbes de temps sont importants « sitôt que, aussitôt » et renvoie à une famille biologique naturelle.

Danscette famille naturelle, le père a le devoir de fournir les soins à l’enfant.

L’enfant doit obéissance en échange.

Maiscela dure peu de temps.

La deuxième famille est conventionnelle, elle est liée à la volontée et à l’amour.

Rousseaudit que l’enfant à 7ans passe directement à l’âge adulte.Il y a ensuite la figure du berger, le troupeau ne peut pas se guider lui-même.

Mais derrière cette belle image, il nefaut pas oublier que le berger garde son troupeau pour le manger.

Peut-on sauver l’idée d’un bon pasteur ? Ce seraitcelui qui abandonne son troupeau pour en sauver un. L’esclavage naturel Aristote est favorable à l’esclavage.

Il le justifie économiquement.

Il dit que c’est un intermédiaire entre le moi et lemonde.

Il envisage que l’économie peut enlever l’esclavage et c’est ce qu’il s’est passé.« Un Homme né dans l’esclavage naît pour l’esclavage.

»La cause à \"Il y a eu des gens réduits à l’esclavage\".1er effet à : Un homme né dans l’esclavage.2ème effet : (effet de lacheté) à \"Il naît pour l’esclavage\". Il parle de lacheté car on peut aimer jusqu’à notre servitude.

Il parait que l’Homme aime être dominé. Transmition d’un pouvoir héréditaire (= népotisme) Les familles royales se disaient d’une race supérieure (le sang bleu).

La double ironie de Rousseau montre qu’il nevaut pas le coût de discuter de ça.

Tout le monde peut prétendre être de sang royal par Adam. Chapitre 3 Y a-t-il un droit du plus fort ?Les deux premiers paragraphes sont les critiques du droit du plus fort.Le troisième est la critique du legitimisme chrétien.Dans la fable de La fontaine Le loup et l’agneau, ce qui choque est le fait que le loup se sente obligé de se justifiéde sa sentence.Pourquoi les Hommes ne vivent pas dans la force brute sans se justifier ? Car cela les réduirait à l’état d’animal « Quiveut noyer son chien, l’accuse d’avoir la rage.

» Force en droit, obéissance en devoir.

Cela suppose d’établir un droitdu plus fort et un devoir d’obéir.

Rousseau critique ce droit « du plus fort », c’est un galimatias ( = charabia).

Il y aun registre temporel avec beaucoup d’adverbes de temps.La force est une réalité physique et naturelle.

Elle subit le temps.

On peut ajouter ou supprimer des forces « L’unionfait la force ».

Mais ça ne peut pas être au superlatif absulu : on ne peut pas être le plus fort !Obéir à la force n’est pas un devoir moral.

L’argumentaire de Rousseau est posé sur une version idéaliste du droit.

Ledroit n’est que l’exercice de la force, il n’obtiendra que de la contrainte. Chapitre 4 Il ne reste que des conventions pour légitimer le pouvoir car il n’est pas naturel. Le pouvoir est différent de l’autorité.Pouvoir : Quelque chose qui m’est donné, qui vient de l’extérieur.

Il s’exerve par contrainte.

Par exemple, donner unepunition.Autorité : A l’intérieur de l’individu.

On se soumet librement au pouvoir : pas de contrainte car on reconnait cetteautorité.

Comme le médecin, par exemple. Si l’on voudrait que le monde soit libre, il ne faudrait n’être dirigé que par des autorités car on s’y soumet librement.Mais il y a quand même des problèmes (le medecin et la cigarette).

C’est un grand probleme politique.

PourRousseau, les lois ne devraient pas être des pouvoirs mais des autorités car c’est le peuple qui décide de ces lois. 1/Critique de l’esclavage volontaire Cf : Puffendorf Il dit que l’esclavage est simple.

On commence par être salarié et on avance progressivement par des accords entreles esclaves et les maitres.

Le travail contre le logement et la nourriture.

Au XVIIéme siècle, l’esclavage est plusdomestique. Rousseau semble accepter que ce soit possible pour un individu de se faire esclave.

Il se demande alors si c’estpossible pour un peuple.Il pose une hypothèse absurde : un peuple qui se vend.

Ce serait pour sa subsistance ou en échange de sasécurité.Rousseau dit que si on veut la sécurité, il faut accepter de vivre dans un cachot (aujourd’hui, ce serait acceptéd’être surveillé en permanence).

L’Homme a besoin de sureté. Interdiction d’aliéner ses enfants car ce sont également des Hommes libres.. »

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