Empire centrafricain

« d'être une ..

cinquième colonne cherchant à utiliser cer­ tains fils du pays pour le détruire ...

La France accroit son aide et Bokassa se déclare satisfait.

En mai 1974, le pré­ sident centrafricain lance une nouvelle campagne contre la France et en ferme le consulat général.

Un an plus tard, les relations sont de nouveau bonnes entre les deux pays, et le président Giscard d'Estaing se voit accueilli avec effusion.

4 Jean-Bedel Bokassa qui, en 1972, s'est proclamé pré­ sident à vie, promu maréchal en 1974 et empereur en 1976, accumule les portefeuilles ministériels, accaparant de fait tous les pouvoirs.

Il dénonce périodiquement des complots dont il fait exécuter ou emprisonner les auteurs présumés.

A son initiative, la RCA a quitté l'Union douanière des Ëtats d'Afrique centrale (UDEAC) en 1968 pour former, avec le Tchad et le Zaire, I'UEAC (Union des Ëtats d'Afri­ que centrale) qu'il abandonne presque aussitôt pour réin­ tégrer I'UDEAC.

En 1975, il se rapproche de l'Afrique du Sud et conclut des accords secrets avec Pretoria pour financer des projets de développement de la RCA.

En août 1976, Bokassa, inopinément, abandonne ses multiples portefeuilles pour ne plus être que chef de I'Ëtat.

Il com­ mande bientôt à un orfèvre parisien la copie de la cou­ ronne de Charlemagne, dont il se coiffera lui-même comme Napoléon.

5 L'industrie du pays est peu développée.

Elle consiste en traitement des produits agricoles (huilerie, brasserie, etc.).

La seule industrie notable est l'Industrie textile : 21 usines d'égrenage de coton et un très important com­ plexe textile.

Mais la principale ressource demeure le diamant (609 000 carats en 1968, 468 000 en 1971, 524 000 en 1972, 387 000 en 1976), 31 p.

100 des exportations .. »