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En l'absence des lois, les hommes seraient-ils vraiment réduits à l'état de bêtes sauvages ?

Publié le 01/01/2015

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Le bien commun est par définition le bien de tous, donc de chacun. En visant le bien commun, c'est-à-dire en recherchant l'intérêt général, chacun recherche donc en réalité son intérêt propre ; mais cet intérêt étant le même pour tous les citoyens, tous se rassemblent autour de lui. En revanche, la recherche du bien particulier, c'est-à-dire de h (apparent) bien de chacun, sans considération de l'intérêt général et en tant même qu'il diffère de cet intérêt général, ne peut qu'introduire la division et le conflit entre les hommes, puisque les prétendus intérêts particuliers, dans la mesure précisément où ils sont particuliers, varient d'un individu à l'autre et s'opposent souvent entre eux.

« SUJET 25 3) Il définit donc l'art politique comme la recherche du bien, mais du bien commun, car le bien particulier (celui de chaque individu) s'inscrit dans le bien commun (celui de l'ensemble des citoyens de la Cité), dont il ne diffère qu'en apparence.

Question 2 Expliquez: «le bien commun assemble, le bien particulier déchire les cités».

Le bien commun est par définition le bien de tous, donc de chacun.

En visant le bien commun, c'est-à-dire en recherchant l'intérêt général, chacun recherche donc en réalité son intérêt propre ; mais cet intérêt étant le même pour tous les citoyens, tous se rassemblent autour de lui.

En revanche.

la recherche du bien particulier, c'est-à-dire de I' (apparent) bien de chacun, sans considération de l'intérêt général et en tant même qu'il diffère de cet intérêt général, ne peut qu'introduire la division et le conflit entre les hommes, puisque les prétendus intérêts particuliers, dans la mesure précisément où ils sont particuliers, varient d'un individu à l'autre et s'opposent souvent entre eux.

Question 3 En l'absence des lois, les hommes seraient-ils vraiment réduits à l'état de bêtes sauvages? • C'est la thèse qui a été développée par certains théoriciens du contrat social, par Hobbes notamment, qui voit dans l'état de nature un état de guerre de tous contre tous, où «l'homme est un loup pour l'homme".

Le contrat social, instaurant l'Etat et le droit, aurait pour but de mettre fin à cet état de conflit continuel des hommes et à la crainte permanente qui en résulte.

• Mais l'idée d' «état de nature" est un concept avant tout théorique, qui n'implique pas que cet état ait réellement jamais existé.

L'homme paraît avoir toujours vécu en société.

dans la mesure même où il n'est homme que s'il vit en société.

Dans ces conditions, il paraît impossible que des hommes puissent vivre sans aucune loi, puisque toute vie sociale implique des lois, même si celles-ci ne sont pas écrites : il n'existe, il ne peut exister de société sans lois.

• En revanche, si par «lois" on entend un droit positif énoncé par une Autorité souveraine dans le cadre d'un Etat, il est possible d'avancer (comme le fait par exemple l'anarchisme) que les hommes peuvent vivre sans de telles lois et cela sans pour autant en être réduits à l'état de bêtes sauvages.

puisque les hommes pourront alors régler leur rapport en s'appuyant uniquement sur des lois éthiques.

123. »

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