Devoir de Philosophie

En quoi la connaissance du vivant contribue -t-elle à la connaissance de l'homme?

Publié le 14/03/2005

Extrait du document

                Quelle finalité ?   Spinoza refuse cette idée d'un projet et d'une nature vivante à interpréter. Il appelle cela l'illusion finaliste. En effet, si une telle fin existait, alors cela signifierait que le monde vivant n'agit jamais par hasard, mais bien plus avec une certaine intention. L'homme ne serait donc qu'un jouet qui est agit sans pouvoir se déprendre. Mais Spinoza récuse cela en disant que la nature vivante n'a pas ce pouvoir : c'est l'homme qui lui confère ce pouvoir illusoire. En effet imaginons qu'un homme qui marche dans la rue soit tué par un pot de fleur qui lui tombe sur la tête. Les partisans du finalisme diront, que la nature a tout mis en oeuvre pour que le pot tombe sur cet homme-là précisément. Mais si nous leur objectons que c'est sans doute le vent qui soufflant plus fort à fait basculer le pot de fleur et que l'homme se rendait chez un ami, alors ils demanderont encore pourquoi, jusqu'à ce que remontant de cause en cause, nous en venions à dire que c'était la volonté divine. Ainsi la nature nous en apprend sur l'homme pour peu que l'on ne la dissèque pas outre mesure, car à force de chercher le pourquoi des choses, et étant ignorent de la réponse, nous l'inventons.

Cela paraît d’emblée évident de dire que l’homme est vivant et que par conséquent en apprendre sur le vivant nous en apprend nécessairement  sur l’homme. Mais une question se pose : qu’est-ce que le vivant ? Qu’est-ce qui le délimite ? N’y a-t-il que l’homme au sein de la catégorie du vivant ? Il semble que non. Mais alors, que nous apprennent les autres vivants sur l’homme ? Aristote nous explique que c’est par la vie que l’animé se distingue de l’inanimé. Ainsi donc nous comprenons qu’est vivante toute chose qui est animé, c'est-à-dire qui est en possession d’une âme. Il existe trois sortes d’âme : l’âme végétative, l’âme sensitive et l’âme intellective ; il existe donc trois sortes de vivant : les végétaux (plantes, nature en général), les animaux, et enfin l’homme. L’auteur soutient que l’on est en vit selon plusieurs conditions (une seule suffit) : la perception, le mouvement, le fait de croître ou de dépérir, de se nourrir, et de se reposer. Les végétaux se nourrissent (par les racines), connaissent la photosynthèse, et croissent, les animaux sont en plus doués de mouvement. L’homme pour sa part arrive en haut de cette échelle, car en plus de tout ce qu’effectuent les autres, il pense.

« Aristote, dans Traité sur les parties des animaux , nous explique l'intérêt de l'étude du vivant.

En effet, ce n'est pas parce que l'animal ou même levégétal est en dessous de l'homme sur l'échelle des êtres, qu'il ne faut pas entenir compte.

L'animal, par exemple semble animé du même principe que nouspuisque nous nous reconnaissons dans bon nombre de ses comportements.Mais par quel principe est-ce possible ? Descartes répond à cette question endisant que nous avons en commun une âme qui a des sentiments et despassions.

Ainsi la connaissance du vivant animal contribue à la connaissancedu vivant homme, puisque fonctionnant sur le même principe, mais étantmoins parfait (donc moins complexe), les animaux, par leurs comportements,vont nous en apprendre sur nos mœurs et cet instinct qui gronde parfois aufond de notre être.

Mais alors, la connaissance du vivant végétale est-elleaussi capable de nous renseigner ? Foucault répondrait par l'affirmative.

Eneffet, il semble que la nature communique avec nous par signes analogiques.Les végétaux nous apprennent beaucoup de chose dans le domaine de lasanté.

Ils sont capables de nous soigner, et c'est au sein de cette pratiquequ'ils nous enseignent des choses sur nous-même.

L'auteur donne l'exemplel'aconit qui est très bénéfique pour les yeux.

Comment le sait-on ? Car ellenous parle par signes pour nous renseigner sur nous-même : en effet, l'aconitest une graine sombre enchâssée dans une pellicule blanche, comme l'œildans la paupière.

L'homme apprend donc à se connaître et connaître ce qui lui fait du bien en interprétant la nature.

Mais alors, si le domaine du vivant doit être déchiffré, est-ce à dire qu'il a unprojet dans lequel l'homme s'inscrit (ce qui nous apprendrait que l'homme n'est qu'un maillon, qu'un outil en vued'une certaine fin) ? II.

Quelle finalité ? Spinoza refuse cette idée d'un projet et d'une nature vivante à interpréter.

Ilappelle cela l'illusion finaliste.

En effet, si une telle fin existait, alors celasignifierait que le monde vivant n'agit jamais par hasard, mais bien plus avecune certaine intention.

L'homme ne serait donc qu'un jouet qui est agit sanspouvoir se déprendre.

Mais Spinoza récuse cela en disant que la naturevivante n'a pas ce pouvoir : c'est l'homme qui lui confère ce pouvoir illusoire.En effet imaginons qu'un homme qui marche dans la rue soit tué par un pot defleur qui lui tombe sur la tête.

Les partisans du finalisme diront, que la naturea tout mis en œuvre pour que le pot tombe sur cet homme-là précisément.Mais si nous leur objectons que c'est sans doute le vent qui soufflant plusfort à fait basculer le pot de fleur et que l'homme se rendait chez un ami,alors ils demanderont encore pourquoi, jusqu'à ce que remontant de cause encause, nous en venions à dire que c'était la volonté divine.

Ainsi la naturenous en apprend sur l'homme pour peu que l'on ne la dissèque pas outremesure, car à force de chercher le pourquoi des choses, et étant ignorent dela réponse, nous l'inventons.

Le vivant ne peut donc plus rien nous apprendrepuisque c'est nous qui le faisons parler.

Mais arrive-t-on toujours àcomprendre où nous emmènent nos recherches sur le vivant ? III. La connaissance du vivant contribue aussi à l'incompréhension et à l'exagération. Monette Vaquin nous montre que la connaissance du vivant nous permet de voir l'homme tel qu'il est, mais ne nouspermet pas toujours de le comprendre.

Elle explique que les progrès technobiologiques ne cesse d'avancer grâce à laconnaissance accrus que nous avons du vivant.

Mais l'homme ne se fixe aucune limite et là est le danger.

En effetelle donne l'exemple de bovins que l'on a génétiquement modifié afin que leur arrière train soit plus gros et qu'ils sevendent mieux et plus en boucherie.

Elle craint qu'un jour la sélection des naissances se généralise et viennefrappée l'homme.

Ainsi la connaissance du vivant conduit l'homme à l'incompréhension de l'évolution de l'humanité.En effet, les chercheurs qui font toutes ces expériences sur les bovins, sont les même qui ont subit les affres dunazisme et de leur projet de lebenborn : sélection des enfants afin de créer une race pure.

Comment donc est-ce possible que l'homme reproduise ce que lui a fait subir son bourreau ? Ici la connaissance du vivant ne proposeaucune réponse, car elle se trouve à l'origine de cette incompréhension. Conclusion :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles