EST-CE CONDAMNER UNE THEORIE POLITIQUE QUE DE LA QUALIFIER D'UTOPIE ?
Publié le 25/03/2004
Extrait du document

* Et si ce n'est pas d'île qu'il s'agit, l'exotisme est ici de rigueur: le
cadre géographique de l'utopie est nécessairement singulier.
L'utopie a partie liée avec le rêve ; elle est onirique, en ce qu'elle
tourne délibérément le dos à la réalité concrète pour mieux tendre vers un
ailleurs dont les plans sont confiés à l'imagination.
L'utopie est, tout compte fait, chimérique. Elle semble n'avoir de réalité
que dans la fantaisie, dans l'imagination de philosophes dépourvus de tout
sens pratique.
Deuxième partie.
L'utopie a l'indéniable mérite d'invoquer de «bons sentiments»: cette
générosité, pour impuissante qu'elle soit, n'est pas sans avoir des vertus
consolatrices - durant les périodes d'oppression notamment: « le poète en
des jours impies/Vient préparer des jours meilleurs./ll est l'homme des
utopies ;/Les pieds ici, les yeux ailleurs », écrit Victor Hugo dans Les
Rayons et les ombres.
Parce qu'elle rêve, l'utopie est donc, en un sens, progressive. Elle est,
déclare Anatole France, «le principe de tout progrès (...).
Liens utiles
- Est-ce condamner une théorie politique que de la qualifier d'utopie ?
- L'utopie en politique est-elle une bonne chose ?
- La politique, c'est la distinction de l'ami et l'ennemi de Schmitt
- La démocratie est-elle le meilleur régime politique?
- exposé sur citoyenneté active et vie politique