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Est-il judicieux de chercher la vérité?

Publié le 01/11/2013

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La vérité n'est-elle pas, une adaptation, une adéquation des pensées de l'homme et des choses…? Exercer un acte judicieux n'est-il pas aussi le fait de mettre à profit, un avantage à travers une approche stratégique, afin de contourner certaines réalités, vérités pénalisantes, handicapantes, gênantes… L'homme applique un calcul, un arrangement opportuniste dans le dessein d'adapter une situation en sa faveur. Or, la vérité, elle, est une valeur morale universelle et incontournable avec le temps. On ne peut la déraciner. Est-il pour autant censé de chercher la vérité? Ne devrions nous pas de préférence, chercher les seules vérités qui procurent à l'homme, la satisfaction d'exister, d'être éclairés pas des sentiments de bien-être?  La vérité est considérée comme une valeur morale. La morale est un devoir universel permettant à chacun de nous, de fonctionner et s'intégrer dans la société. Lorsque nous sommes enfants nous entendons souvent dire " ne mens pas ou tu seras sanctionné" "mentir c'est mal". Le mensonge est le fait de dissimuler la vérité à son interlocuteur, le souhait de manipuler autrui dans le dessein de servir ses propres interêts. Prenons l'exemple d'un enfant qui aurait mangé tout un pot de glace au chocolat. Ses parents lui demandent où est passé le pot et si il est bien sure de ne pas l'avoir mangé. L'enfant répond que ce n'est pas lui, alors même qu'il a du chocolat autour de la bouche. Cela prouve autour de la bouche qu'il a menti. Il ne doit pas y avoir de sanction devant le doute. Ce mensonge, aussi minime et innocent soit-il aura des conséquences pour le garçon. Il se verra puni et comprendra pourquoi. J'ai menti, or mentir c'est mal, donc je suis puni. Nos expériences personnelles effectuées dès le plus jeune âge nous font comprendre que mentir est un acte répréhensible. Notre conscience nous rappelle nos erreurs passées et nous prescrit de dire la vérité. Lorsque nous allons à l'encontre de ce que nous dicte notre conscience un sentiment de culpabilité nous envahit, nous savons que nous avons mal agit et enfreint la loi morale. Une fois ayant assimilé ce principe, de la maturité, et étant dans la capacité de faire usage de sa raison, l'homme vertueux ne se confronte donc plus au mensonge. Or, lors de notre enfance, nos précepteurs nous inculquent la valeur de vérité, mais eux-mê...

« de sa raison, l'homme vertueux ne se confronte donc plus au mensonge. Or, lors de notre enfance, nos précepteurs nous inculquent la valeur de vérité,  mais eux-même nous formulent de nombreux mensonges.

Ils nous apprennent à respecter un principe, dont-ils font occasionnellement abstraction.

En évoquant l'existence du Père-Noël, ils ne disent pas la vérité.

Lorsque  l'enfant demande à ses parents "Le Père Noel existe t-il?".

La réponse est unanime lors des premières années " Oui il existe".

Est-il possible de détourner la loi moral que proscrit le principe de vérité? Y'a t-il des mensonges qui ne doivent pas être répréhensibles? Dans l'exemple énoncé, les parents ne détournent pas la vérité afin de servir leur propre intérêt mais celui de leurs enfants.

En effet, enfant, nous vivons sans nous en rendre compte dans un monde d'illusion, bercé de phénomènes magiques.

Or, la magie n'existe pas, nous étions simplement inconscients des médiations.

Cette inconscience, cette innocence, que nous possédons lors de premières années est une chose exquise dont nos parents souhaitent nous faire profiter.

Ainsi, affirmer à un enfant en bas âge que le Père Noël n'existe pas ou encore lorsque l'enfant le découvre seul, est susceptible de rendre ce dernier triste voir déçu. En outre, une femme âgée atteinte d'un cancer en phase terminas n'a plus que quelques jours à vivre, deux trois jours tout au plus.

Consciente de son état elle souhaiterai revoir son fils, soldat et combattant en Irak.

Sa famille a été informée de son décès, il est mort au combat.

Est-il judicieux d'informer sa mère de cette vérité? Faut-il la laisser partir allégée de cette vérité ou au contraire l'alourdir de cette dernière?  Le patient a besoin d'espoirs pour s'en sortir, il doit se rattacher à ses sentiments.

Le fait de lui annoncé le décès de son fils ne fera qu'accélérer sa fin dans une souffrance morale et physique infiniment plus incontrôlable.    Certaines personnes éprouvent le désir, le besoin de vivre, de fuir la réalité, les vérités dans l'illusion.

Ce désir est tel qu'elles se persuadent, sans avoir nullement vérifié au préalable, que leurs certitudes sont des vérités. Une personne étant éprise d'une autre va avoir tendance à l'idéaliser.

Elle va chercher à omettre les actes répréhensibles de son conjoint et ne pas chercher à les comprendre.

Ainsi se persuader, se convaincre,qu'il n'a pas fauté.

Elle cherche à conserver cet idéal .

"L'illusion seule est aisée.

La vérité est toujours difficile." Rabindranàth TAGORE.

L'illusion permet d'échapper aux difficiles réalités, et par conséquence, pense t-on, de. »

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