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Est-il nécessaire pour l'homme de travailler ?

Publié le 13/02/2005

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MARX, Le capital , livre 1, ch. 7.IV - LES FAUSSES PISTES.La principale difficulté du sujet réside dans l'analyse de la notion de nécessité. Ne concevoir que la nécessité naturelle, c'est ici, s'interdire de saisir l'enjeu du problème. SECONDE CORRECTION Pour subvenir à leurs besoins, c'est-à-dire manger, boire, dormir, et autres besoins premiers, les hommes doivent travailler. En échange de leur travail, ils gagnent de l'argent qui, échangé à son tour contre des biens matériels leur permet de répondre à leurs besoins. Ce travail qu'ils font leur demande un effort, c'est donc un labeur qui exige de la fatigue et de la peine. Mais alors, les hommes sont-ils obligés d'en passer par-là ? Le travail est-il nécessaire ?

« C'est dire, par conséquent, que la liberté est bien ce que l'homme peut gagner au travail pourvu que celui-ci ne soitpas aliénant. En lui donnant l'occasion de mettre en oeuvre ses facultés intellectuelles, ses compétences physiques, sesperformances individuelles, le travail permet à l'homme de prendre conscience de lui-même, de se réaliser. Le travail constitue, en effet, le moyen privilégié de l'objectivation de la conscience.

Face au produit de son travail,l'homme, en s'y reconnaissant, accède à la conscience objective de lui-même. C - LE TRAVAIL COMME DIVERTISSEMENT Si l'homme travaille par nécessité, loin s'en faut que celle-ci ne soit que naturelle.

Il semble en effet que l'hommeéprouve le besoin de travailler, besoin de tromper l'ennui, de se divertir (au sens pascalien de ce terme) de l'idée dece qui le menace. Moyen de fuir l'angoisse, le travail est ici l'expression d'une nécessité morale. III - LES REFERENCES UTILES. HEGEL, La philosophie de l'esprit . KANT, Idée d'une histoire universelle , troisième proposition. MARX, Le capital , livre 1, ch.

7. IV - LES FAUSSES PISTES. La principale difficulté du sujet réside dans l'analyse de la notion de nécessité.

Ne concevoir que la nécessiténaturelle, c'est ici, s'interdire de saisir l'enjeu du problème. SECONDE CORRECTION Pour subvenir à leurs besoins, c'est-à-dire manger, boire, dormir, et autres besoins premiers, les hommes doiventtravailler.

En échange de leur travail, ils gagnent de l'argent qui, échangé à son tour contre des biens matériels leurpermet de répondre à leurs besoins.

Ce travail qu'ils font leur demande un effort, c'est donc un labeur qui exige de lafatigue et de la peine.

Mais alors, les hommes sont-ils obligés d'en passer par-là ? Le travail est-il nécessaire ?Autrement dit, peut-on se passer du travail ? Qu'apporte-t-il dans notre société ? Que serait une société sanstravail ? Cette question pose un vrai problème, car toute la vie sociale est organisée autour du travail.

D'ailleurs,lorsqu'il travaille, l'homme ne répond pas seulement à ses besoins vitaux, il permet aussi au système sociétaired'avoir cours. I.

Grâce à la machine l'homme peut cesser de travailler. Que se passerait-il si l'homme décidait d'arrêter de travailler ? Si plus personne ne travaille, alors les champs ne sontplus cultiver, les usines ne tournent plus et même le pays n'est plus dirigé.

Si l'homme veut arrêter de travailler, ildoit trouver quelqu'un ou quelque chose pour le remplacer.

Simondon explique que les machines peuvent fort bienremplacer les hommes dans la basse besogne et les tâches difficiles.

L'homme n'est alors plus un ouvrier, mais « unorganisateur permanent d'une société d'objets techniques ».

L'homme supervise et décide.

Le problème c'est quedans ce nouveau cadre envisagé par l'auteur, l'homme travaille toujours.

Certes il fait un autre travail, moins durphysiquement, mais il travaille toujours.

Est-ce possible que l'homme ne travaille plus du tout ? II.

Le travail est nécessaire par habitude. Hannah Arendt explique que la société d'aujourd'hui, qui se veut égalitaire, a permis à l'homme de travailler.

Chaquemembre de la société travaille (contrairement à l'époque antique où seuls les esclaves travaillaient).

L'homme ne sedéfinit donc plus simplement comme homme, mais comme homme travaillant ou travailleur.

L'homme ne peut doncpas se débarrasser de son asservissement à la nécessité (le travail), ce poids qu'il traîne depuis tant d'année, car sil'on retire au travailleur son travail, que pourrait-il bien faire ? Ce serait une privation désastreuse, bien plusdestructrice que bienfaitrice.

L'homme a prit l'habitude de travailler, il ne sait quasiment plus rien faire d'autre.

Letravail est donc nécessaire par habitude. III. Dans le contrat social, à chacun sa place. Avant la société et le travail, il y avait l'état de nature.

Etat peu sûr, où les individus indépendants les uns desautres, ne s'occupaient que de leur propre personne.

Jusqu'au jour où un homme eu besoin du concours d'un autrehomme.

C'est alors que les hommes s'organisèrent en un tout : ils passèrent un pacte ou chacun se donnant à tous,ne se donne à personne.

Ainsi chaque membre du tout s'engage à travailler pour tous en échange de quoi autrui. »

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