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Est-il parfois censé d'être insensé ?

Publié le 27/02/2008

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b) Mais plus encore, la raison, telle qu'elle est incarnée par exemple dans la science, ne nous informe pas sur le sens de l'existence ou sur celui de la fin que nous recherchons. Nous ne pouvons pas dire qu'il soit rationnel de vouloir être riche, célèbre, mais nous demander si telle fin contribue ou ne contribue pas au bonheur en interrogeant des exemples historiques ou tout simplement sur le vécu de proches. Le désir de conquête du roi peut nous apparaître comme insensé du point de vue de l'histoire. Il est insensé de vouloir satisfaire un désir sans fin, et qui ne peut être assouvi. Or, si nous entendons par insensés des projets contraires à la fin estimée comme étant universellement souhaitée c'est-à-dire le bonheur, les hommes sensés sont rares, comme le sont les sages pour les stoïciens. c) Néanmoins sommes nous insensés quand nous nous trompons? L'insensé est bien plutôt celui qui croit être sensé. Par exemple si tel homme dit ne pas savoir ce qui est sensé ou insensé en telle occasion et s'en remet à sa coutume, nous ne pouvons pas dire qu'il soit insensé. Au contraire l'insensé est celui qui croit être sensé, aussi si l'on est convaincu de nos opinions ou des moyens de notre bonheur sommes nous soit sages soit insensés. Le plus insensé est celui qui ressemble le plus au sage stoïcien et la rareté de ces derniers nous pousse à estimer que celui qui croit tout savoir et qui juge en toute situation de ce qui est vrai ou faux, a toutes les chances d'être insensé, au moins dans sa présomption.

« universellement souhaitée c'est-à-dire le bonheur, les hommes sensés sont rares, comme le sont les sages pour lesstoïciens. c) Néanmoins sommes nous insensés quand nous nous trompons? L'insensé est bien plutôt celui qui croit être sensé.

Parexemple si tel homme dit ne pas savoir ce qui est sensé ou insensé en telle occasion et s'en remet à sa coutume, nous nepouvons pas dire qu'il soit insensé.

Au contraire l'insensé est celui qui croit être sensé, aussi si l'on est convaincu de nosopinions ou des moyens de notre bonheur sommes nous soit sages soit insensés.

Le plus insensé est celui qui ressemblele plus au sage stoïcien et la rareté de ces derniers nous pousse à estimer que celui qui croit tout savoir et qui juge entoute situation de ce qui est vrai ou faux, a toutes les chances d'être insensé, au moins dans sa présomption.

En outre,comme nous avons vu que l'insensé, selon l'opinion, est plutôt celui qui juge ou se comporte différemment, le sage c'est-à-dire celui qui est sensé en toutes circonstances, a toutes les chances d'être considéré comme un insensé. 3 Le sens caché de l'insensé. a) Il se peut donc bien que le sensé soit jugé comme un insensé s'il vit dans un monde d'insensé.

Hamlet dansShakespeare n'est peut être pas tant l'insensé qui voit son père mort en apparition, que celui qui interroge l'absurdité dumonde dans lequel il vit.

Les hommes continuent à vivre, à se disputer, sans se soucier de la mort à venir.

Les puissantssont pris dans une course au pouvoir, dans une lutte sans merci et sans trêve pour voir tout leur désir réduit en tas decendre. b) Mais cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas de sens à ce qui nous apparaît comme insensé d'un point de vue de la raison.

Ily a parfois une raison à ce que nous jugeons comme insensé et que nous sommes susceptible de découvrir.

Ce sens peutêtre d'ordre biologique, mais aussi psychologique : par exemple quoi de plus insensé en apparence que la fête.

PourtantFreud pense que la fête a un tôle à jouer dans la société, celui de libérer certaines frustrations.

Etre insensé de temps entemps joue un rôle dans l'équilibre mental. c) Aussi un grand nombre de choses insensées deviennent des objets de sciences.

Les mythes et le sacré sont des objetsde l'anthropologie, les lapsus ou les rêves de la psychanalyse au point que rien n'est dénué de sens.

Même quand noussommes insensés nous obéissons à une autre forme de sens, nous ne faisons peut être rien sans raison.

Les actionsinvolontaires, inconscientes sont l'objet d'analyse et dévoilent un sens profond. Conclusion: La frontière qui délimite l'insensé du sensé semble difficile à cerner et en tout cas est rarement là où on croit qu'elle setrouve.

De plus, la psychanalyse semble nous fournir des exemples qui illustrent parfaitement la nécessité d'être parfoisinsensé.

Les moments où l'on est insensé sont ceux là où nous disons dans le langage populaire que nous nous« lachons ».

Mais ces exemples ne conviennent pas car en réalité, si nous avons besoin d'être insensés de temps entemps c'est peut être que nous sommes insensés d'une autre manière le reste du temps , car comment qualifier desensée une vie qui n'est saine qu'entre coupée d'excès? N'est-ce pas un va et vient entre deux formes d'excès qui nepeuvent exister l'un sans l'autre ?. »

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