Devoir de Philosophie

Est-il raisonnable de croire ?

Publié le 09/03/2012

Extrait du document

     Au cours de notre existence nous sommes souvent confrontés naturellement à croire des choses sans le savoir réellement. Aux premiers abords lorsque nous croyons, d’emblée nous faisons jouer notre intuition. Nous pouvons croire avoir raté un examen ou bien croire telle ou telle personne sans avoir d’éléments suffisants pour juger correctement.

"Si la raison est un don du Ciel et que l'on en puisse dire autant de la foi, le Ciel nous a fait deux présents incompatibles et contradictoires."    Diderot.

D’emblée alors les termes « croire « et « raison « semblent s’opposer de manière antithétique puisque la définition et la nature même de la raison nous demandent justement de ne rien tenir pour vrai ce dont on ne peut démontrer la vérité. Le problème devient largement plus épineux lorsqu’il s’agit de la question des croyances religieuses.  

« nous avons commencé par dire), nous nous rendons compte qu’il y a des croyances de nature différente, de là la question consiste à se demander s’il n’y aurait pas des croyances raisonnables et s’il ne pourrait pas, parfois être raisonnable de croire. La question du sujet est ainsi justifiée et le problème consisterait sur les critères sur lesquels nous pouvons nous baser pour établir des croyances comme étant raisonnables alors qu’elle ne semble pas se concilier avec la raison.

Nous irons tout d’abord évoquer la problématique posée à travers l’opposition savoir / croyance et en quoi pouvons-nous dire que ces deux entités apparaissent comme antagonistes. Ensuite nous passerons par la théologie et plus précisément par la foi et la croyance religieuse.

un fondamental qui a traversé les siècles et qui revient souvent dans les œuvres philosophiques.

Enfin en dernière partie nous tâcherons d’expliquer en quoi une hiérarchisation des croyances peut-elle être possible et les rendre finalement plus raisonnables.

En dernière partie nous expliquerons en quoi la raison finalement est indissociable de la croyance. Aux 1ers abords, croire ne semble pas raisonnable.

La croyance ne semble pas être affaire de raison.

Pour cela, nous allons nous appuyer sur l‘opposition croyance/savoir. (Croire = tenir pour vrai un jugement sur la réalité dont on ne détient pas la preuve définitive.

Savoir = disposer de connaissances précises et solides dont on est en mesure de justifier le bien fondé.) La raison est cette faculté qui nous permet de connaître et non de croire.

Agir de manière raisonnable, c’est agir en connaissance de cause ou alors agir de manière mesurée sans se laisser emporter.

La croyance par opposition manque de fondement par rapport au savoir puisqu’elle ne procure qu'une assurance subjective, dont le bien-fondé est le plus souvent invérifiable, portant sur des objets à l'existence douteuse.

La croyance serait par définition irrationnelle, et de surcroît, fort souvent déraisonnable. Les Grecs distinguaient déjà avec force croire et savoir, foi et raison.

La croyance, disaient-ils, ne relève que de l'opinion, tandis que le savoir appartient à la science seulement. Il s’agit maintenant de s’interroger sur la nature des croyances.

Par exemple, je peux croire ce que me dit une autre personne sans en avoir la preuve.

Mais cette croyance peut être plus ou moins raisonnable.

Par exemple, si je crois une personne que je ne connais pas du tout, dont je ne sais pas quelles sont les compétences…ce n’est pas la même chose que lorsque je crois ce que me dit mon médecin lorsque je vais le voir.

De même, ce n’est pas la même chose de croire que le Père Noël existe et passe par la cheminée le 24 décembre et de croire que Dieu existe.

On pourrait se dire qu’il n’y a pas de grande différence ici, pourtant, on sait bien qu’il n’y a personne qui passe ainsi par la cheminée et que le Père Noël est une invention marketing récente alors qu’on ne sait pas si Dieu existe ou n’existe pas car il semble difficile de démontrer aussi bien son existence que son inexistence. C’est là que nous pouvons aborder le problème posé par la foi religieuse, divisant les philosophes. Il est tout d’abord évident de dire que la foi échappe à la raison puisqu’on ne peut se représenter Dieu .

On parle alors e transcendance divine (Transcendance : qui est d’un ordre ou d’une nature absolument supérieurs, on parle de transcendance de dieu pour affirmer qu’il n’appartient pas à ce. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles