est il raisonnable de croire en Dieu ?

« parier ».

Ce jeu se joue qu'on le veuille ou non, il faut donc parier le plus vite possible selon Pascal : « Mort soudaine, seule à craindre ».S'il ne fallait rien faire que pour le certain, il ne faudrait rien pour la religion, car elle n'est pas certaine.

Mais combien de chose fait-on pour l'incertain : les batailles, les voyages en mer...

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C'est ainsi que Pascal montre le fait qu'il est important de parier en l'existence de Dieu, mais il ne démontre pas son existence, si on avait une telle preuve, la foi deviendrait inutile (or seule la foi sauve).

Une « preuve » de l'existence de Dieu fait son apparition, la preuve ontologique de Descartes. Ma deuxième partie porte sur Descartes, avec la preuve ontologique de l’existence de Dieu.

Celle-ci démontre l’existence de Dieu par une définition. Selon tous les fidèles, Dieu est l'être parfait dans tous les domaines (physique, intellectuel...).

Or l’existence d'une chose ou d'un animal ou encore d'une personne résulte de la perfection.

Donc par définition, Dieu existe puisque ce denier est parfait.

Cela pourrais être vrai, puisque Dieu étant l'être suprême, il est aussi un être nécessaire ( Il ne peut pas ne pas être ).

Sauf que selon Kant, cela est loin d'être une certitude, il critique la preuve ontologique de Descartes dans sa critique de la raison pure.

Kant dit qu'on ne peut déduire l'existence d'une objet ou d'une chose de la définition.

La définition parfaitement rigoureuse d'un tel ou tel objet, elle seule, ne peut pas permettre d'assurer son existence.

Les existants se rencontrent, se perçoivent, ils ne se déduisent pas. Qu'une chose existe ou pas, cela ne change en rien sa définition ( cela ne change pas son concept, son essence) c'est ainsi que Kant disait que « L'Existence est étrangère au concept ».

Il n'est pas nécessaire d'exister pour avoir une définition.

Pour un autre exemple, j'utiliserai l'exemple des trous noir dans l'univers, on ne sait pas si ils existent, puisque on ne les a jamais rencontrés mais pourtant ils sont une définition propre à eux.

Ce n'est qu'une croyance puisqu'on ne les a jamais rencontrés.

D'ailleurs, une formule est connu pour cela : « Moi, je suis comme le Saint-Thomas : je ne crois que ce que je vois ! ».

C'est ici, que la foi apparaît, celle-ci est une adhésion totale de l'homme à un idéal qui le dépasse, à une croyance religion.

Elle permet a l'homme de croire en une chose où son existence est incertaine.

Si un jour, l'existence de Dieu est affirmé positivement ou négativement par le biais du savoir des hommes, les fidèles perdront toute foi puisque c'est ce qu'ils les tient à la croyance en Dieu. La Sociologie du besoin religieux selon Marx formera la troisième et dernière partie.

Marx disait : « La religion, c'est l'opium du peuple ».

Cette formule de Marx suscite la foi puisque la religion est évoquer.

Or la foi est synonyme d'espérance et l'espérance est synonyme de souffrance.

Tout comme l'opium qui est également citée dans la formule, qui elle est synonyme de malheur, de misère ( intellectuelle, économique, politique et sociale) et de souffrance.

La misère intellectuelle suscitée par l'opium engendre une ignorance d'où la formule :« la volonté de Dieu, cet asile de l'ignorance » de Spinoza.

« La volonté de Dieu » qui montre l'expression d'un désir de maîtrise « magique » de la nature.

La citation montre que le croyant imagine qu'un être semblable a lui, mais tout puissant, c'est à dire maître incontestable de la nature.

L'opium est aussi une misère socio-économique dans le cas où celui qui a besoin d'opium est celui qui souffre.

L'opium endort ses souffrances ( même si il n'arrange pas la situation matérielle de celui qui souffre).

L'opium suscite. »