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Etude de la liberté : L'âge des ténèbres de Denys Arcand

Publié le 09/12/2011

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La liberté dans le film de Denys Arcand, L’ÂGE DES TÉNEBRES, se montre de diverses manières. Le personnage principal, Jean-Marc, est confronté à la société, à sa famille, au monde dans lequel il vit et dans lequel il aimerait, tout au long du film, vouloir sortir. ÊTRE LIBRE, tout d’abord pour l’être humain est perçue comme une absence de toutes contraintes, ne pas être empêché de faire ce que l’on veut ou dire ce que l’on pense; dans le film, Jean-Marc ne peut s’exprimer. Dès la première scène, le héros, tout en chantant subit des métamorphoses devant une jeune fille nue. Il déclare être « lui même « mais le vrai visage de J-M transparait à chaque fois jusqu’à ce qu’il se réveille. Le personnage rêve de liberté car il est enfermé dans sa vie de famille. Cette dernière (la famille) est elle complètement lobotomisée par la technologie, complètement aliénée par la nouveauté des médias de communication ce qu’il fait qu’il n’y a plus de discussions que ce soit à table ou en voiture.

« La liberté dans le film de Denys Arcand, L’ÂGE DES TÉNEBRES, se montre de diverses manières. Le personnage principal, Jean-Marc, est confronté à la société, à sa famille, au monde dans lequel il vit et dans lequel il aimerait, tout au long du film, vouloir sortir. ÊTRE LIBRE, tout d’abord pour l’être humain est perçue comme une absence de toutes contraintes, ne pas être em - pêché de faire ce que l’on veut ou dire ce que l’on pense; dans le film, Jean-Marc ne peut s’expri - mer. Dès la première scène, le héros, tout en chantant subit des métamorphoses devant une jeune fille nue. Il déclare être « lui même » mais le vrai visage de J-M transparait à chaque fois jusqu’à ce qu’il se réveille. Le personnage rêve de liberté car il est enfermé dans sa vie de famille. Cette dernière (la famille) est elle complètement lobotomisée par la technologie, complètement aliénée par la nouveauté des médias de communication ce qu’il fait qu’il n’y a plus de discussions que ce soit à table ou en voiture. L’autoroute est (selon moi) la marche du troupeau, l’aliénation totale de la masse qui roule vers un but commun… le travail afin d’avoir une « meilleure » vie. Le masque que porte tout le monde dans le métro et à l’école est justement la preuve que tout le monde est pareil ; c’est une sorte de regroupement obligatoire. Quand les circonstances t’obligent à te regrouper avec des êtres qui te sont indifférents, la société par exemple. La plupart du temps on déteste notre diri - geant, nous sommes contre le système mais on a peur de se rebeller de peur d’être marginalisé et exclu du groupe alors … on suit le troupeau en silence, on mène une petite vie tranquille et désespérante à souhaits. Le docteur, dans le film, qui ausculte J-M lui dit d’emblée que celui ci à une tumeur (il me semble) et donc qu’il se fera opéré et souffrira atrocement. Le héros prend conscience que même son futur est tracé, c’est tout le fatalisme de la chose. Le prêtre, dans la fête médiéval, est le guide de tous les hommes, ils sont guidés par la religion. La religion est l’un des plus grands facteurs de rassemblement du peuple. Justement, selon Tocqueville L ‘Amérique du Nord est plongée dans un système d’État Tuteur quasi providentiel ; sa vision de l’Homme d’aujourd’hui est qu’il se laisse vivre, qu’il ne cherche pas à sortir de la société paternelle qui choisit de gré ou de force le destin de celui ci. La Haute Autorité est le berger et le peuple les moutons, ce berger nous met des œillères afin que nous ne puissions regarder de côté et constater notre problème, notre faiblesse. Regarder sur le côté, dans ce cas ci, signifie prendre conscience qu’il y a quelque chose qui ne va pas, prendre conscience que nous sommes beaucoup plus qu’une société, nous sommes avant tous des êtres vivants, des humains et nous devons répondre à nos propres besoins, envies et désirs pour être en accord avec son MOI (comme le suggérait Freud dans sa psychana - lyse). Mais il est dur de ne pas se laisser imposer par qui que se soit, ne plus se laisser imposer par les autres, sortir du système despotique. On pense tout de suite à Staline, « Le père du peuple », qui donnait du pain au peuple en échange de son pouvoir afin que celui-ci ne voit pas com - ment il agit véritablement. Le protagoniste de l’histoire, à la mort de sa mère va vraiment révéler une volonté de changement, de révolte. Jusqu’ici, ses révoltes se faisaient dans ses rêves comme le théâtre ou encore ses nombreuses partenaires sexuelles ( ceux là me font penser au sculpteur Pygmalion qui sublimait son désir en modelant la femme parfaite dans la roche) mais la perte du seul être qu’il n’a jamais aimé est « la goutte qui fait déborder le vase ». Il décide de prendre les devants et après son accident de voiture, il part seul sur la route vierge et commence enfin à se détacher des fantômes qui le hantent, il commence à être en paix avec lui-même, à se connaître, se reconnaître enfin. Son départ, son détachement est le symbole de la liberté sans contraintes. Il. »

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